The Endgame // Saison 1. Episode 1. Pilot.

Plus je repense à The Endgame et moins je comprends son utilité. Ce premier épisode est mauvais et ce malgré la présence de Morena Baccarin (The Mentalist, Homeland) ou encore Ryan Michelle Bathé, jeune talent qui mérite bien mieux que ce rôle creux qu’elle incarne ici. Rapidement la série prouve avoir des similitudes avec The Blacklist ou Blindspot. Je ne suis pas contre ce genre de ressemblances si celles-ci fonctionnent car le jeu du chat et de la souris a toujours été un point de départ intéressant. Sauf que tous les mystères de The Endgame sont creux et n’arrivent pas à créer quelque chose d’ambitieux. Même Justin Lin (Fast & Furious 9) n’arrive pas à faire quoi que ce soit avec le scénario qui visuellement aurait envie de réveiller mes yeux. Si au début cela ressemble à une série policière de l’acabit des productions Dick Wolf, dès que Morena Baccarin apparaît à l’écran alors tout part à vau-l’eau. Le récit n’a plus vraiment de sens ou en tout cas ne parvient pas à créer un mystère suffisamment cohérent. La série tente alors l’action pour réveiller le spectateur mais ce n’est pas le cas, ces explosions et scènes d’action sont toutes plus ennuyeuses les unes que les autres et ce malgré la présence d’un réalisateur coutumier du genre derrière la caméra.

Une génie du crime orchestre plusieurs braquages de banques coordonnés dans un but mystérieux. Parallèlement, une agent du FBI implacable et marginale ne reculera devant rien pour déjouer son ambitieux plan.

Le problème ce n’est pas la base de The Endgame puisque le jeu du chat et de la souris entre un super criminel et un super agent du FBI peut être sympathique à suivre. Sauf que le plan d’Elena est ennuyeux et la série tourne autour d’un pot qui n’a aucun sens. Là où The Blacklist fonctionne c’est qu’elle sait où elle va alors que The Endgame ne fait que me donner l’impression qu’elle ne sait pas dans quelle direction aller. Si j’apprécie le minois de Morena Baccarin dans ce premier épisode, son personnage n’imprime pas. Ne serait-ce que pour cet accent russe qui n’a aucun sens (et n’aide pas l’actrice à donner du corps au personnage). Le reste du casting pourrait ne pas exister que la série serait pareil. Il n’y a rien d’original dans l’écriture, rien de palpitant dans cette mise en scène morne et sans âme, et le casting n’impressionne jamais. The Endgame rate tout ce qu’elle tente de nous présenter. Je me demande ce que NBC a vu dans cet épisode qui lui a donné l’envie d’en commander une saison.

Note : 2/10. En bref, rien de ce que The Endgame fait ne fonctionne et chaque twist est plus ridicule que le précédent.

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