Critiques Séries : Everything's Trash. Saison 1. Episodes 1 et 2.

Critiques Séries : Everything's Trash. Saison 1. Episodes 1 et 2.

Everything’s Trash // Saison 1. Episodes 1 et 2. Choosing Between Peen & Politics is Trash / Black Excellence is Trash.

 

Depuis quelques années Freeform s’est illustrée dans pas mal de productions plus adultes. Avec Everything’s Trash, Phoebe Robinson adapte son propre livre et sa propre histoire tout en l’incarnant elle-même. Celle qui a déjà écrit pour la brillante Portlandia méritait bien de créer sa propre série. Elle incarne cependant une version d’elle-même moins reconnue dans les médias. Elle est pleine d’esprit et exubérante dans le podcast qu’elle incarne mais elle est constamment endetté et se sent un peu dans l’ombre de son frère aîné. Il fallait bien créer de la dramaturgie autour des personnages afin de faire en sorte que le tout fonctionne différemment. Everything’s Trash est une nouvelle aventure qui reprend ce que d’autres séries ont déjà fait précédemment (notamment Single Drunk Female sur Freeform également). Everything’s Trash c’est l’histoire d’une femme qui grandie dans une société qui ne semble pas capable d’en faire quelque chose et qui doit créer son propre destin.

 

Phoebe, la trentaine, est la présentatrice vedette d'un podcast. Côté coeur, sa vie est moins glorieuse. Quand son jeune frère Jayden apparaît comme un politicien de premier plan, elle est obligée de grandir. Elle compte sur ses amis et sa famille pour l'aider à comprendre la vie d'adulte, car elle ne semble pas en avoir la moindre idée.

 

Si je devais comparer Everything’s Trash à Single Drunk Female, cette dernière savait clairement ce qu’elle voulait être dans le ton et le développement de ses personnages. Everything’s Trash ne sait pas toujours ce qu’elle veut faire avec les relations et les problèmes qu’elle dégage. Ce n’est pas un problème en tant que tel mais disons que Everything’s Trash reste une série avec une ligne directrice assez classique, qui manque d’originalité et de surprises. Les personnages sont uniformes et cela ne permet pas à la série d’éclore réellement. Phoebe Robinson est pourtant charismatique et donne tout ce qu’elle peut afin de rendre son personnage intéressant. On sent le vécu par moment dans l’histoire de Phoebe et que l’actrice/scénariste/créatrice raconte donc des moments de sa propre vie : le stress que peut procurer un crédit à la consommation, ce que c’est que d’être en conflit avec ses frères et soeurs, etc.

 

Mais ces deux épisodes ne permettent pas vraiment de voir où Everything’s Trash veut en venir. Il y a des moments sympathiques mais rien de mémorable. C’est un peu comme ajouter de la crème sur une panoplie déjà bien garnie. C’est dommage car il y avait forcément beaucoup plus de potentiel et des choses à faire avec le récit et les personnages mais pour le moment je ne vois pas trop le but. Il faut donc regarder Everything’s Trash avant tout pour Phoebe Robinson qui tire son épingle du jeu. Le reste manque encore de caractère lui donnant ainsi l’occasion de briller un peu plus.

 

Note : 5/10. En bref, deux épisodes qui ont un atout : Phoebe Robinson mais qui sont bourrés de défauts par le côté parfois très facile et classique de la série.

Prochainement en France

 

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