Sneakerhead (Saison 1, épisodes 1 à 3) : "trainers are the gateway to the soul"

Sneakerhead (Saison 1, épisodes 1 à 3) : "trainers are the gateway to the soul"

Les britanniques adorent vraiment les comédies sociales et celle-ci ne fait pas vraiment défaut au genre. Créée par Gillian Roger Park (The Young Offenders), cette série nous plonge dans un univers qui aurait peut-être mérité d’être un peu plus efficace et marquée. Big Zuu (doublement récompensé aux Bafta) permet à la série de gagner en vie et en intérêt. L’acteur est capable d’apporter une vraie âme à cette comédie lors de ses différentes apparitions. Plus habitué au monde de la cuisine (Big Zuu’s Big Eats ou encore juge dans Hungry for It), Big Zuu se tourne vers le jeu d’acteur et il se trouve qu’il est vraiment capable de tout. C’est même l’une des choses les plus intéressantes qu’il y ait dans cette comédie. Il y a pas mal de choses sympathiques à apprécier dans Sneakerhead mais elle ne sort pas forcément des sentiers battus de la comédie dite de bureau (ou de supermarché). C’est une nouvelle satire du monde du commerce qui s’amuse des managers et des employés à sa sauce. Hugo Chegwin (People Just Do Nothing) incarne donc Russell, un fanatique de fringues de sport qui pense que les casquettes sont la porte vers l’âme des gens.

 

Chez Sports Depot, magasin de sport de Peterborough, nous suivons les aventures de Russell, un « Sneakerhead » confirmé et ses employés.

 

Russell a perdu neuf ans de sa vie à travailler chez Sports Depot à Peterborough (clairement inspiré par Sports Direct, la chaîne de magasins britanniques). Quand son patron est viré, Russell se retrouve propulsé dans le rôle de manager. Sa petite équipe fait un peu bras cassés mais c’est justement ce qui donne aussi vie à l’ensemble. Certains sont même excellents comme Amber (incarnée par la sensation de Youtube Lucia Keskin) ou Jemma (Francesca Mills). J’aime beaucoup la façon dont Francesca Mills incarne son personnage mais je trouve dommage que le seul personnage handicapé de la série soit forcément quelqu’un de vilain. D’un point de vue de la culture de la sneakers, Sneakerhead pourrait faire beaucoup mieux. Je trouve que cela manque justement de charme et de surprises. La série fait aussi des références à la pop culture laissant imaginer qu’elle a été écrite récemment : Elon Musk, Tiktok et surtout Squid Game. Rien n’est parfait dans Sneakerhead mais il y a suffisamment de bonnes petites surprises et/ou répliques pour nous offrir une comédie qui se déguste sans déplaisir.

 

Note : 5.5/10. En bref, pas la comédie du siècle mais Big Zuu permet d'apporter un peu de fraîcheur. 

Prochainement en France

 

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