Slayers // De K. Asher Levin. Avec Thomas Jane, Kara Hayward et Jack Donnelly.

Les vampires semblent vraiment revenir à la mode avec toutes les productions les mettant en scène cette année. Pour le coup, Slayers a un précepte de départ original et moderne : des influenceurs (forcément dépeints comme des cruches) contre des vampires illuminati. L’idée est bonne mais Thomas Jane semble coincé avec K. Asher Levin comme Bruce Willis l’a été avec Edward Drake. Après Dig (aussi sorti cette année), le voici en vieux briscard chasseur de vampires. En tout cas, Slayers a la recette moderne d’une comédie d’horreur qui a du potentiel. Zack Imbrogno (The Shadow Diaries) nous écrit alors un truc avec le réalisateur qui a du potentiel et le film délivre de bonnes choses à de nombreuses reprises mais ce n’est jamais suffisant pour en faire une aventure mémorable. Certaines séquences sont particulièrement inspirées comme les bande annonces avec Elliot Jones (le personnage de Thomas Jane) ou encore le côté jeu vidéo mais visuellement aussi ce n’est jamais particulièrement mémorable. Certaines scènes sont moins surprenantes que d’autres.

Un groupe d'influenceurs se retrouvent piégés au sein d'un manoir appartenant à un milliardaire reclus. L'endroit est en réalité l'antre d'un vampire maléfique. Pour se sortir de ce pétrin, les jeunes gens doivent compter sur l'aide d'un célèbre joueur en ligne et d'un chasseur de vampires plutôt vieux jeu...

Slayers se laisse donc parfois porter par la vague et par un scénario qui manque de choses mémorables. D’une comédie d’horreur on attend tout de même des dialogues amusants et pour le coup, on ne peut pas dire que le film sache quoi faire pour nous surprendre de ce point de vue là. Il y a un côté Scream Queens et son scénario foutraque et la présence d’Abigail Breslin ne fait que renforcer ce sentiment. Elle est d’ailleurs excellente tout au long du film et s’avère être l’actrice la plus impliquée et intéressante avec Thomas Jane qui sait faire quelque chose même avec le scénario le plus médiocre. Malin Akerman a un rôle qui lui va bien elle aussi. Si les influenceurs sont tous des têtes à claque que l’on a envie de voir tomber comme des mouches, il y a donc quelques bons éléments qui permettent de passer un agréable moment à moindre coût. On sent que le film comprend qu’il est là pour s’auto-parodier c’est c’est amusant durant un bon bout de temps, moins à d’autres. Même quand les blagues tombent à plat, Thomas Jane rend le film plus funky et délirant.

Note : 5.5/10. En bref, pas le film de l’année mais une comédie d’horreur amusante qui a conscience de sa connerie et s’en amuse. Thomas Jane et Abigail Breslin forment un duo inattendu et réussi.

Prochainement en France