Critiques Séries : Power Book III: Raising Kanan. Saison 2. Episode 7.

Critiques Séries : Power Book III: Raising Kanan. Saison 2. Episode 7.

Power Book III: Raising Kanan // Saison 2. Episode 7. No Love Lost.

 

Cet épisode de Power Book III: Raising Kanan est dans la lignée du précédent : bordélique. Mais pas bordélique dans le bon sens, plutôt dans le mauvais. Chaque personnage de la série se retrouve dans une situation complexe et bien que cela délivre quelque chose de divertissant, ce n’est pas aussi étonnant et réussi que j’attendais. J’ai comme l’impression que Power Book III: Raising Kanan n’arrive pas à utiliser intelligemment tout ce qu’elle a introduit par le passé dans la saison. Si l’épisode permet tout de même de faire avancer l’histoire vers la fin de la saison, j’ai surtout l’impression que les scénaristes ne savent pas trop quoi faire. C’est divertissant et l’intrigue continue d’évoluer, les relations se complexifient, les gens commencent à devenir des problèmes et le nombre de morts continue d’augmenter mais j’attendais tout de même quelque chose de légèrement différent.

 

Ce qui est tout de même intéressant avec cet épisode c’est le fait qu’il nous prépare le terrain pour une fin de saison un peu plus épique que ce que l’on a pu voir dans ces deux derniers épisodes. Raq a voulu s’agrandir toute la saison. C’est son objectif principal et afin de le faire elle doit être gentille avec Unique et Sal. Elle veut Jersey. Cette idée de s’agrandir est une bonne chose pour une saison 2 afin d’éviter les redondances avec la saison précédente mais je dois avouer que j’aurais trouvé intéressant de faire les choses différemment. On sait très bien que Raq va à un moment donner tout perdre. Ce serait dommage de ne pas mettre en scène sa chute. Power Book III: Raising Kanan est la série de Kanan et pourtant c’est Raq la véritable héroïne. Certes l’univers de Power a toujours aimé les femmes fortes qui prennent le pas sur les hommes mais Raq ne va pas rester vivante. On le sait. Je ne serais pas surpris que la série s’achève sur Kanan tuant sa propre mère.

 

L’industrie musicale dans Power Book III: Raising Kanan est clairement présente car l’on est face à une série de 50 Cent. C’est presque dommage dans le sens où cela ne colle pas vraiment avec le reste. C’est une forme de nostalgie sur l’industrie du hip hop, comme une façon de lui rendre un vibrant hommage mais ce ’n’est pas la partie que je préfère dans cette série. C’est tout le business de Raq et des menaces qui l’entoure qui rend le récit réellement percutant. Je ne sais pas quoi attendre de la suite de la saison (et c’est une bonne chose car c’est imprévisible) mais j’espère que la suite sera bien mieux organisée.

 

Note : 5/10. En bref, si les intrigues évoluent, la série est devenue trop bordélique.

Disponible sur Lionsgate+

 

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