Critiques Séries : American Horror Story: NYC. Saison 11. Episodes 9 et 10 (season finale)

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American Horror Story: NYC // Saison 11. Episodes 9 et 10. Requiem 1981/1987 (Part 1 & 2).

SEASON FINALE

 

Avec ces deux épisodes on arrive à la pire horreur de cette saison de American Horror Story : le VIH. Il décime tous les personnages un à un, comme un tueur caché. Dans un sens, le VIH dans un slasher c’est une occasion de raconter une histoire riche en émotions et quelque chose de fort et marquant. Tous les personnages que l’on a appris à aimer au fil des épisodes commencent à mourir petit à petit, dans d’atroces souffrances. Ce qui m’a le plus fasciné avec ces deux derniers épisodes c’est le visuel. Il y a de multiples références et surtout un retour aux sources pour American Horror Story. L’imagerie horrifique est véritablement de retour et créée par ce qui est décrit dans les informations comme un cancer « gay ». Il y a une véritable émotion qui transpire dans ces deux épisodes et qui représente probablement très bien ce que Ryan Murphy a lui-même vécu quand il était gay dans les années 80. 

 

Mais au delà du VIH qui est en train de ravager la population gay des années 80 à New York, American Horror Story: NYC en fait une aventure originale, qui dénote complètement du reste de la saison. On est à mi chemin entre le cauchemar et la réalité. Tout en faisant un couplet sur l’importance de l’éducation, de l’activisme et de l’espoir. Toute une séquence musicale dans la partie 2 du final est brillante afin de mettre en scène l’autre mystère de la saison : Big Daddy en parallèle de Gino. La série décide enfin de nous en révéler un peu plus sur le sujet en offrant une révélation dramatique. Big Daddy n’est pas un tueur en série comme Whitley. Big Daddy n’est autre qu’une métaphore de l’épidémie de VIH. Dans le dernier épisode, Gino fait tout pour résister à l’emprise du VIH et donc de Big Daddy qui le poursuit dans toute sa vie jusqu’à sa mort. C’est un moment fort qui sans être une révélation noir sur blanc, permet de comprendre qui est ce personnage sinistre qui nous a été introduit.

 

Big Daddy est donc une représentation de la faucheuse dans le monde gay. Il est apparu au début comme la semence contaminée qui contamine tous les gays de partout dans New York. Tout cela permet de mieux cerner l’une des scènes les plus réelles : lorsqu’un corps sans vie est retrouvé dans son appartement. On sait de notre côté qu’il est mort du VIH mais quand on repense à cette séquence qui a conduit Sam à mener une enquête, American Horror Story: NYC nous révélait que ce n’était pas le premier corps du genre. Big Daddy n’est donc pas un meurtrier physique mais une métaphore. Et cet épisode permet de mieux cerner une grande partie de ce que la saison a pu faire jusqu’à présent. C’est fort en image et c’est tout ce que j’ai envie de voir dans une série comme American Horror Story: NYC. 

 

Les personnages meurent donc petit à petit. Sam après avoir fait un malaise aux funérailles de Theo. Il se réveille alors dans une version bien à lui et violente de A Christmas Carol. Theo sert alors de spectre vers son futur tragique. Henry, tout de cuire, emmène par la suite Sam dans un voyage vers son passé violent. Tout cela permet donc au travers des cauchemars de chacun de faire le point sur la vie des personnages. Comme quoi, tout vient à point qui sait attendre. Cette saison aura su offrir une jolie conclusion pleine d’images fortes et d’émotions, ce à quoi je ne m’attendais pas du tout. Le casting, différent des saisons précédentes, est quant à lui aussi responsable de la réussite de la saison. J’ai beaucoup aimé que l’on ait autant de visage inconnu des saisons précédentes, évitant le bis repetita du Murphy-verse.

 

Note : 8/10. En bref, un double épisode final réussi qui apporte une conclusion soignée à un récit qui s’est avéré plus métaphorique que je ne l’aurais imaginé. Mais dans cette imagerie, American Horror Story: NYC a su proposer une saison originale, aux antipodes de ce qu’elle a pu faire par le passé. 

Prochainement sur Disney+

 

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