Willow // Saison 1. Episode 8. Children of the Wyrm.

SEASON FINALE

Jusqu’au bout Willow a été une vraie déception. Je ne sais pas comment on en est arrivé là mais de toutes les attentes que la série a créé, rien n’a été vraiment à la hauteur. Au début j’avais envie de croire au potentiel de cette série, cette volonté de recréer la magie du film mais rien n’a réussi à véritablement me réjouir. Pire, la série n’a fait que me décevoir. Cet épisode n’est pas le pire (par chance) de la saison mais cela reste un final bien en deçà de ce que l’on était en droit d’attendre d’une série ambitieuse comme celle-ci. Cet épisode est donc là pour rassembler tous les personnages autour d’un même objectif : The Crone à Immemorial City. Malgré quelques moments de tension et quelques soubresauts d’excitation, rien ne va. C’est le climax le plus décevant que j’ai vu depuis longtemps. Si Willow était un univers neuf sans le passé qu’elle a derrière elle alors peut-être que j’aurais été plus indulgent mais la narration est lâche, bâclée et les personnages peu engageants (en dehors de ceux que l’on a pu retrouver du film original). 

Le manque de surprises et de moments forts rendent le tout assez peu percutant. Tout ce qui s’est passé dans l’épisode précédent me semblait déjà décevant, ne serait-ce que visuellement étriqué, loin de l’ambition du film et de ses grands décors. Cet épisode est un peu plus large en termes de scope mais ce n’est pas pour autant que visuellement cela m’a surpris. Lorsque Arik dit que Crone est génial, fascinant et intense, on est en droit d’avoir des attentes et le résultat est bien loin de ce que l’on pouvait espérer. Le reste de l’équipage (donc en dehors de Kit et Elora) écoute notre bon vieux briscard Willow. Ce dernier est le héros de toute cette histoire et pourtant j’ai l’impression qu’il n’est qu’un personnage très secondaire. La série ne semble pas trop savoir quoi faire de lui et c’est là aussi une vraie déception. 

Kit fait face à Queen Sorsha (ou plutôt une version sacrément peu folichonne du personnage, très cliché) mais avant que « mère » puisse convaincre sa fille de la rejoindre, Kit entend son père Madmartigan (dont la voix a été réalisée par Jack, le fils de Val Kilmer - ce dernier étant très malade d’un cancer de la gorge -). C’est un bel hommage au film mais il manque un brin de magie. Willow a manqué de magie durant ses huit épisodes ou presque. C’est bien le plus gros problème que j’ai avec cette série et son incapacité à faire quoi que ce soit de réellement percutant. Il y a tellement de choses avec du potentiel qui sont remisées que je ne peux que me sentir dupé. Une fin assez bâclée à une saison très médiocre. Willow n’est pas la série que je m’attendais à voir compte tenu de la qualité du film (et de son côté culte). 

Note : 4.5/10. En bref, un final qui a ses moments mais qui s’avère décevant compte tenu de l’ambition présentée par la série à ses débuts. 

Disponible sur Disney+