At Midnight // De Jonah Feingold. Avec Monica Barbaro, Whitney Cummings et Anders Holm.

Au début de At Midnight il y a une réplique amusante qui reprend une citation connue d’un réalisateur connu. Alors que Sophie parle de la franchise de films de super-héros à succès dans lesquels elle joue à Alejandro, elle comprend qu’il ne connaisse même pas. « Don’t worry it’s silly and according to Scorcese it’s not cinema ». Monica Barbaro (Top Gun: Maverick) et Diego Boneta (Terminator: Dark Cate) forment un duo plutôt sympathique à l’écran alors que le film de Jonah Feingold (Dating & New York) se veut réellement léger. Léger comme une brise avec ses petites instrumentales latinos qui rappellent certaines rom-com grecques. Mais justement, At Midnight ne va jamais creuser au delà de sa petite romance mignonne. La mise en scène me rappelle certains films du bon vieux Hollywood des années 60 mais au delà de ce côté un brin plus unique que d’autres comédies du même genre, At Midnight n’a pas de twist, rien de plus à offrir en dehors de l’amour que vont se porter nos deux héros. 

L'histoire d'Alejandro, un jeune directeur d'hôtel au Mexique dont la vie est bouleversée lorsque la star montante du cinéma, Sophie Wilder, arrive en ville pour tourner son nouveau film de super-héros. Par discrédition et pour réconcilier leurs vies radicalement différentes, Alejandro et Sophie commencent à se rencontrer secrètement à minuit…

Sophie semble vivre une vie parfaite alors qu’elle est l’un des visages d’une franchise de super-héros et qu’elle joue aux côtés de son petit ami Adam. Sauf que durant le tournage de leur troisième film, Sophie découvre que Adam la trompe. Et elle va alors rencontrer Alejandro. At Midnight choisit la simplicité. Il n’y a rien qui gratte, juste à profiter des bons sentiments et se laisser bercer. Ce n’est pas suffisant pour faire du film quelque chose de mémorable mais cela permettra à quiconque qui aime les rom-com de passer un bon moment malgré tout. Tous les problèmes qui se mettent en travers de la route de Sophie et Alejandro ne sont jamais des problèmes insurmontables. C’est tellement superficiels que les personnages planent au dessus sans que cela ne soit particulièrement mémorable non plus. Les deux acteurs principaux ont tout de même l’occasion de montrer qu’ils ont du potentiel mais ce n’est jamais suffisant pour porter tout le récit. At Midnight est charmant mais pas suffisamment puissant pour que l’on s’en souvienne. 

Note : 5/10. En bref, c’est gentillet et très léger. Justement trop léger pour sortir du lot. Reste le casting, séduisant et attachant pour apporter un certain charme à l’ensemble. 

En avril 2023 sur Paramount+