Daisy Jones and the Six (Mini-series, 10 épisodes) : destinée rock

Daisy Jones and the Six (Mini-series, 10 épisodes) : destinée rock

Daisy Jones and the Six reste une mini-série imparfaite mais elle séduit par la richesse de son univers et sait finalement accrocher son téléspectateur jusqu’au bout. En dix épisodes, on nous trimbale dans le monde du rock des années 70 avec une vraie ferveur. Des excès aux romances en passant par la musique et les concerts, on partage la vie de ces personnages. Adaptée du roman de Taylor Jenkins Reid, Daisy Jones and the Six s’amuse avec nous même si dans un sens on retrouve dans la trame narrative tout un tas de choses vues et revues. Dans le traitement, Daisy Jones and the Six reste efficace car l’on a l’impression que ce groupe a réellement excité. Les personnages sont tellement bien incarnés qu’ils donnent vie à tout cet univers et parviennent à rendre le tout assez réaliste pour nos accrocher jusqu’au bout. La nostalgie est souvent bonne à prendre et Daisy Jones and the Six est inspirée. 

 

Les aventures d'un groupe de rock féminin dans les années 70, de ses balbutiements sur la scène musicale de Los Angeles jusqu'au succès incroyable qui en fera l'un des groupes les plus légendaires dans le monde...

 

Au delà même du roman, Daisy Jones and the Six parvient surtout à donner vie à celui-ci. En mettant de la musique, des images et des visages sur ce groupe imaginaire librement inspiré de Fleetwood Mac. Je dois avouer que c’est même étonnant que personne n’ait tenté avant elle de faire quelque chose du même genre. La force de Daisy Jones and the Six c’est surtout son casting. Riley Keough est une déesse du rock dans cette série et parvient à incarner Daisy Jones si bien que l’on a l’impression de voir une vraie star. Sam Claflin est lui aussi excellent sous les traits de Billy Dunne. Tout cela permet alors de créer un ensemble. Ces deux là sont le vrai charme de Daisy Jones and the Six et les fondations d’une très belle mini-série qui donnerait presque envie d’en voir encore plus. Les relations entre les personnages sont attachantes car l’on croit à ce que l’on nous raconte. Bien que l’on ait tous les poncifs du genre, Daisy Jones and the Six parvient malgré tout à enchanter. 

 

La mise en scène est soignée, donnant à la série un vrai charme. On retrouve dans les décors et l’ambiance quelque chose qui sent bon les années 70. La musique est elle aussi au diapason, rendant service au roman. On est donc face à une vraie fable du monde du rock et tous nos personnages sont les archétypes même du genre. Daisy Jones and the Six aurait pu être ratée, notamment si la musique n’avait pas été à la hauteur mais par chance, c’est là aussi réussi. On retrouve l’ADN de Fleetwood Mac dans la musique, donnant envie d’aller écouter la bande originale en boucle. Je ne connais pas le roman d’origine mais je suppose que c’est une vraie réussite. Le format qu’est le mockumentary est peut-être de trop. Bien qu’il ait été repris du roman, c’est presque de trop. Ce n’était pas nécessaire pour nous rapprocher des personnages. Malgré quelques petites faiblesses comme ce point de vue choisi, Daisy Jones and the Six reste charmante à souhait. On passe un sacré bon moment avec l’envie d’en profiter encore plus (et pourquoi pas en concert).

 

Une tournée est actuellement en réflexion et je ne serais pas surpris que cela soit un succès. Daisy Jones and the Six est presque en train de devenir sous nos yeux un vrai groupe, rendant hommage à ce bon vieux rock des années 70. 

 

Note : 7.5/10. En bref, une mini-série réussie qui rend hommage au rock des années 70 en plus de faire naître sous nos yeux un groupe imaginaire. 

Disponible sur Amazon Prime Video

 

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