The Last Thing He Told Me (Mini-series, 7 épisodes) : La dernière chose qu’il m’a dite

The Last Thing He Told Me (Mini-series, 7 épisodes) : La dernière chose qu’il m’a dite

The Last Thing He Told Me veut constamment être ce qu’elle n’est jamais capable d’être et c’est probablement ce qu’il y a de pire. Voir autant de gens de talents être complètement gâchés dans un récit aussi mal fagoté me désole. Si au début j’étais patient et même excité à l’idée de retrouver Jennifer Garner dans une série, au bout de sept épisodes je me rend compte que cela ne fonctionne pas vraiment. Le plus gros problème de The Last Thing He Told Me c’est qu’elle n’est jamais riche en termes d’émotions. Cela veut être une série soignée avec une histoire touchante mais je n’ai jamais été ému. Jennifer Garner est excellente (fort heureusement) mais cela ne suffit pas à tenir le tout sur les sept épisodes de la saison. D’autres séries du genre ont tenté l’expérience (et ont réussi) comme Big Little Lies mais justement, on sent aussi que The Last Thing He Told Me veut absolument leurs ressembler ce qui ne lui offre jamais l’opportunité d’être plus originale que sa voisine. Les histoires de famille de la classe moyenne américaine avec des secrets qui rongent les relations ce n’est pas nouveau et c’est même devenu une sorte de religion sur le petit écran. Apple tente l’expérience et échoue. 

 

Hannah est une femme qui doit nouer une relation avec sa belle-fille de 16 ans, Bailey, afin de découvrir la vérité sur la mystérieuse disparition de son mari.

 

The Last Thing He Told Me est un thriller qui n’a pas les frissons du genre. On est plongé dans un récit qui prend son temps mais n’offre jamais quoi que ce soit de mémorable dans les dialogues ou l’intrigue. Ce n’est pas comme si The Last Thing He Told Me parvenait à faire quoi que ce soit non plus de ses personnages. Ils ont des histoires à nous raconter mais rien pour nous attacher à eux. Tous les personnages secondaires de la série sont là pour passer les plats de l’intrigue sans réellement que l’on s’intéresse à eux. Les astuces narratives sont nombreuses dans The Last Thing He Told Me mais si parfois c’est une bonne idée, cela ne parvient jamais à tenir ses promesses non plus. Au bout de sept épisodes, j’ai surtout eu l’impression d’un gâchis de talents sur un truc qui ne tient pas. Comme de nombreuses histoires du genre, tout commence avec une disparition (celle d’Owen). On ne sait pas pourquoi il a disparu et c’est à Hannah de trouver des réponses. Je ne connais pas le roman dont The Last Thing He Told Me est l’adaptation mais cela ressemble à l’écran à un roman de gare que l’on aurait lu et oublié une fois terminé. 

 

Si la police enquête sur ce que Hannah et sa belle fille Bailey pensaient savoir d’Owen, Grady est tout de suite dépeint comme un flic à l’allure étrange. Augusto Aguilera est très bon dans son rôle mais son personnage est tellement mal écrit qu’il ne délivre finalement rien de bien percutant. C’est le cas de nombreuses choses dans cette mini-série. Tout ce que l’on voit de ces personnages est frustrant car l’on a envie de les découvrir et de s’attacher à eux mais The Last Thing He Told Me ne nous laisse jamais cette occasion. Au contraire, les personnages sont tellement écrits avec fainéantises que l’on nous offre tout ce qu’il y a de plus banal. Garner n’a presque pas de place pour développer autre chose que de répondre ou redire ce qu’elle apprend au fil des épisodes. Même Bailey n’est pas forcément assez bien écrite. C’est comme si la série ne savait pas quoi faire pour rendre son personnage attachant et elle vient par devenir tête à claques (alors que l’actrice est pourtant convaincante). 

 

The Last Thing He Told Me ne cherche pas non plus à être un divertissement valant le détour. On ne voyage pas et cette ambiance terne ne fait que rendre l’ambiance encore plus dépressive qu’elle ne l’était déjà auparavant. Apple a pourtant tout un tas d’excellentes séries mais The Last Thing He Told Me est un véritable gâchis. Dommage car j’avais vraiment envie d’aimer le tout mais le résultat est finalement tout l’inverse. 

 

Note : 3/10. En bref, c’est ennuyeux à mourir et bête 

Disponible sur Apple TV+

 

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