31 Mai 2011
{CLASSEMENT} - 47 - Bored to Death (Saison 2)
Je n'avais pas spécialement d'attente avec cette série au début et puis j'ai découvert un univers bien particulier, celui de Jonathan, écrivain raté qui tente de se racheter une écriture en tant que détective. La série est plus que sympathique grâce à son casting. Je pense que le trio Jason Schwartzman, Ted Danson et Zach Galifianakis est tout simplement succulent et offre la vraie dynamique d'un trio d'ami à qui il arrive un peu tout et n'importe quoi. Les affaires dont s'occupe Jonathan sont souvent peu orthodoxes mais surtout termine dans un humour noir bien trouvé et des scènes de comédie polar-esque à la fois drôle et émouvante. Je pense que cette seconde saison est la saison de la maturité, offrant à ses personnages un développement intéressant.
Je pense notamment à Jonathan qui arrive enfin à se poser. Bon, les épisodes vont être assez centrés sur l'univers du sexe et de la drogue (George fume de l'herbe et fait passé ça pour un traitement contre un sois disant cancer qu'il aurait), deux sujets racoleurs que l'on va tenter de réduire à de simple vices de l'humanité. On laissait la saison dernière Ray avec son comics assez dérangeant et encore une fois, la série ouvre elle même le débat. C'est aussi ça la force de Bored to Death, ce n'est pas une série enfermée dans une mécanique, elle est tellement ouverte sur plusieurs sujets qu'elle devient au final hyper légère et une comédie aussi savoureux que dérangeante.
L'alchimie des trois amis est donc intacte. Ray reste un benêt marrant qui va réussir à la fois professionnellement et en amour. L'histoire du bébé par exemple était plutôt pas mal. George va perdre son travail et va tenter de se lancer dans quelque chose de moins conventionné. J'attends d'avoir de voir ce que la saison prochaine nous réserve avec le personnage qui a encore tellement de choses à raconter. Et puis Jonathan qui vagabonde et tente d'écrire. Ce gros problème d'écriture c'est ce qui tient encore la série, et cette trame de fond. Je ne sais pas trop combien de temps cela peut durer car au final, la série a trouvée son rythme de croisière en s'inspirant d'une histoire vraie.
Au final, la seconde saison paraît plus mature, elle scintille déjà comme ce polar corrosif et critique même de la société qui se refuse à accepter les vices de l'être humain. On va aller visiter l'univers SM par exemple dans le premier épisode, hilarant comme composition. Et puis après 8 épisodes ce que l'on veut c'est encore des épisodes. On en a jamais assez et c'est aussi le problème de cette série, que d'être composée d'aussi peu d'épisodes, créant ainsi une frustration d'envergure importante. Il persiste certains défauts sur certaines intrigues mais l'ensemble est tellement sympathique, de la série feel-good de bande de pote.
Meilleur épisode : 2.05 "The Case of the Grievous Clerical Error"
Pire épisode : 2.02 "Make it Quick, Fitzgerald"
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