Critique Ciné : Les Muppets, du Disney joyeusement bon

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Les Muppets // de James Bobin. Avec Jason Segel, Amy Adams et Chris Cooper.

 

Le Muppet Show a fait déliré toute une génération à la télévision, et Jason Segel s’est décidé à avec Disney à faire revivre ce show d’antan avec tous les personnages mythiques dont Peggy la cochonne ou encore Kermit la grenouille. Une idée judicieuse puisque ce petit film est savoureux, joyeux et plein de bons moments. Il ne faut pas s’attendre au film du siècle et comme on est chez Disney, forcément il y a des moments fleur bleue mais ce n’est pas un problème. En tout cas, le scénario se tient plutôt bien du début à la fin, avec un Jason Segel qui a réussi à injecter du rire, de la dérision, de l’amour et tout ce que l’on peut aimer dans ce genre de film. Sans compter toute la partie musicale, très bien gérée du début à la fin avec notamment un numéro d’ouverture absolument charmant et croquant. C’est bien ce genre de film que l’on veut voir en famille, entre amis, juste pour délirer un bon coup. Au départ j’avais peur que le film dénature complètement ce show que j’avais aimé étant gosse, que je regardais sur des vieilles VHS de mes parents, et finalement non, il est intact et le charmant n’a pas disparu.

 

Un promoteur immobilier cherche à réduire en cendre le dernier vestige des Muppets : le Muppets Theater. Walter, un muppet décide avec ses deux amis (et couple) de sauver le théâtre en faisant un tout dernier show, avec les anciennes gloires du Muppets Show pour lever des fonds et sauver ce lieu mythique.

 

Ce qui permet au film de fonctionner c’est tout d’abord Walter. C’est un petit personnage nouveau dans les Muppets mais il apporte une sorte de confort familial, et surtout une énergie vivante hallucinante. Je ne m’attendais pas du tout à ce que ce petit personnage soit aussi ravageant de bonté. Walter c’est le muppet que l’on n’attend pas. Ensuite c’est Kermit et Peggy. Les deux sont absolument charmants, et surtout leur rivalité amoureuse qui se termine en eau de rose était également rayonnante. Le charme des Muppets on le doit également au duo Segel / Adams qui étincelle et brille au dessus de ces petites créatures bizarres (toujours aussi mal intégrées dans notre monde d’ailleurs, mais Disney c’est la machine à rêver, pas la machine à réfléchir). J’ai également adoré les multiples références à d’autres films comme le clin d’œil d’Emily Blunt en assistante de Peggy à Paris avec des affiches de Vogue de partout (qui n’a pas penser au Diable s’Habille en Prada) ou encore l’apparition de Jack Black excellente. Sans compter sur la présence pour le moins inattendue de Jim Parsons en version humaine de Walter. De nombreuses stars sont venus faire une apparition aussi bien Selena Gomez que Whoopi Goldberg (cette dernière était apparue dans un épisode de la série TV) ou Alan Arkin vétéran des Muppets pour être apparu dans un épisode live de Muppet Theater.

 

Toute la générosité de ce film se tient très bien, et c’était même réjouissant, le scénario et les dialogues sont très cheesy, mais ce n’est pas un problème car l’on prend vraiment son pied avec les personnages et leur humour indécrotable. J’ai envie d’en voir une suite même si le succès n’est pas vraiment au rendez vous au box office américain. Les multiples références, les personnages, tout ça était vraiment intéressant à suivre. Les Muppets, sorti cette semaine aux Etats-Unis sortira en France en avril prochain et j’espère que vous irez tous le voir, car il en vaut vraiment la peine (si vous avez gardé un tantinet votre esprit d’enfant, sinon pas la peine de compter sur moi pour vous le conseiller). Je retiens pas mal de bons moments, comme la scène d’ouverture et musicale, la première chanson d’Amy Adams dans le film (le coup de la fausse pluie, excellent),  Walter et son coup de sifflet à la fin (stunning), Jack Back qui se fait rasé la barbe, et bien d’autres encore. Aller, courrez le voir.

 

Note : 8/10. En bref, Disney livre dans le film classique mais terriblement efficace et surtout plein d’humour, de bonne volonté, et de gentillesse. On a même envie de danser et de chanter dans la rue, comme tous ces personnages.

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