Critique Ciné : No Pain No Gain, folie jouissive

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No Pain No Gain // De Michael Bay. Avec Mark Wahlberg, Dwayne Johnson et Ed Harris.


Après avoir enchaîné les films de robots avec la franchise Transformers, Michael Bay revenait avec un film différent, plus axé comédie façon Bad Boys 2. Et je dois avouer que j'avais hâte de le découvrir. Au final, je n'ai pas été déçu, le film délivre ce que l'on doit attendre de sa part voire même plus. No Pain No Gain raconte avant tout l'historie vraie de trois kidnappeurs amateurs qui voulaient une vie meilleure et vont se retrouver dans une série d'actes criminels qui vont rapidement dégénérés. L'action devient rapidement jouissive, associant à merveille l'univers de Miami, ses couleurs, ses personnalités extravagantes et une bande son particulièrement inspirée. Ecrit par Christopher Markus (You Kill Me) et Stephen McFeely, No Pain No Gain est un film amusant et terriblement jouissif. Du début à la fin, on est accroché grâce à un sens inné de la réalisation qui permet de démontrer à quel point Michael Bay sait encore fait de bonnes choses de ce point de vue là. Ce qui fonctionne le mieux c'est cette association réussie entre humour très léger et actes particulièrement violents.

À Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le « rêve américain » et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie offre de meilleur : maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve… Pour se donner toutes les chances d’y arriver, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie. Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle et Adrian Doorbal, aussi influençables qu’ambitieux.


L'histoire de No Pain No Gain est un grand classique de Michael Bay. Il était l'homme de la situation pour mettre en scène cette histoire vraie. Le film parvient même à surprendre les spectateurs dans le sens où l'on ne sait jamais où l'histoire se rend. C'est justement ce qui rend le tout encore plus addictif, car l'on a envie de savoir comment les choses vont évoluer et comment les personnages vont tomber (car forcément, on se doute dès les débuts qu'un jour ou l'autre ils vont tomber). L'idée est de nous amuser avec des personnages haut en couleur, mon préféré étant Paul Doyle incarné par un Dwayne Johnson qui m'amuse toujours autant sans en faire des tonnes. Disons que c'est quelque chose d'assez naturel chez lui ce qui me plait donc encore plus car l'on sait que si le film et naze, lui saura toujours trouver un moyen de nous amuser. Mais son association avec Anthony Mackie et Mark Wahlberg était tout aussi réussie.

Surtout pour ce dernier qui est celui à qui le film correspond le mieux à mon goût. Michael Bay met tout cela en scène avec un entrain particulièrement jouissif. Utilisant à merveille les couleurs de Miami comme personne afin de transformer son mélange complètement barré en divertissement sans faille. Alors certes, No Pain No Gain est volontairement grossier, volontairement violant mais c'est fait avec une telle classe et incarné avec un tel charisme que finalement aller jusqu'au bout de No Pain No Gain est un délice. Une fois les deux heures de film achevées on se demande même si une suite n'est pas prévue car on a envie d'en voir encore plus de ces loosers pour qui tout va aller de mal en pis. Michael Bay a réussi à glamourisé la violence avec une telle efficacité que j'espère le voir aussi en forme prochainement au cinéma (prochaine étape, le reboot de Transformers qu'il mettra en scène).

Note : 8/10. En bref, No Pain No Gain est un film jouissif qui glamourise la violence avec une telle aisance. Au fond, No Pain No Gain c'est un peu comme se prendre un rail de coke et assister à un mauvais trip.

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