Beaver Falls // Saison 1. Episode 6. Episode Six.
SEASON FINALE

Voilà un été passé à Beaver Falls, ce camp californien, en compagnie de tous les membres du camp et le bilan est assez mitigé. L'ensemble est quand même moyen, la série a oublié certains principes des séries pour ado mettant en scène ce genre de camp et puis on est passé aussi par les poncifs du genre avec les blagues trop facile et l'humour sauvage qui n'a rien de bien novateur. Alors que Beaver Falls se voulait une série légère sur trois anglais qui vont vouloir vivre le rêve américain, on se retrouve avec une série américaine qui manque d'ambition. Et ce dernier épisode ne déroge pas à la règle, ce n'est pas foncièrement mauvais mais cela reste vraiment décevant. Le coup du bal de la promo aurait pu être bien mieux foutu, notamment sur la gestion des émotions et des moments humoristiques. Et encore une fois Jake est le personnage que j'aime un tantinet dans cet épisode, car tellement imbu de lui même qu'il en devient drôle, mais qui manque vraiment de présence et de bons dialogues.

C'est donc avec cet épisode que je me rends compte que Beaver Falls est une série estivale, qu'il ne faut pas trop lui demander d'être bonne sur les bords. E4 aurait pu donné aussi un ton anglo-saxon, ce qu'elle n'a pas fait, tout est trop calibré pour être une série américaine qui va presque se moquer des anglais plus qu'autre chose, mais également rire du rêve américain (et c'est là que l'ensemble devient un peu plus intéressant). La playlist du bal (alias de Rihanna, Katy Perry, Lady Gaga au dernier single de Jennifer Lopez est encore une fois un poncif du genre qui aurait pu être évité avec la participation d'un groupe pop rock. Après, il y a eu la danse des gosses, c'était quand même bien fun, je ne vous le cache pas). A-Rab est un personnage qui est pas assez bien exploité, son désastre amoureux devient une intrigue en manque d'imagination, et ce n'est pas le coup un peu (beaucoup) raté du moment où il se retrouve avec l'entre-jambe congelée qui va changer le truc.
Du côté de Barry, c'est déjà un peu mieux. Les scénaristes limitent la casse en trouvant le moyen d'enfin mettre Kimberley avec lui, et donc rendre jaloux Alex. Après, Flynn, qui est quand même le héros de la bande et qui sert à rien depuis la seconde moitié de la saison est aussi effacé que Charlie dans Où est Charlie. On oublie donc le personnage et de s'en amuser. Ca aurait pu être un bon moyen de rire. Ainsi, ce dernier épisode livre quand même quelques bons trucs comme le bilan des trois amis et de leur amitié, de leurs relations amoureuses et autres. On fait aussi une apologie de la vie de camp, comme si au final, tout le monde était gentil et qu'il était méchant pour une raison de jalousie ou autre. Je reste déçu et ce dernier épisode, malgré ses bons côtés, reste quand même décevant.

Note : 5/10. En bref, Beaver Falls termine comme elle a commencée, moyenne jusqu'au bout. Certes ici on a plus de dramédie et on s'est éloigné de la comédie potachonne qui sent le réchauffée du pilot, mais quand même...