Critiques Séries : From There To Here. Mini-series. BILAN (UK).

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From There To Here // Mini-series. 3 épisodes.
BILAN


Voilà une mini-série qui, par son sujet, m’excitait tout particulièrement. Une fois vue, je suis légèrement refroidi. Ecrite par Peter Bowker (Monroe, Blackpool), cette mini-série tente donc de nous plonger au coeur d’une famille à la fois avec un angle humoristique mais aussi un angle beaucoup plus dramatique. Le mariage des deux aurait pu donner quelque chose d’explosif et de réussi mais malheureusement c’est plus ou moins tout le contraire qui se passe. Je me suis donc pas mal ennuyé durant ces trois parties malgré tout l’intérêt que j’avais pour la série. Elle voulait nous plonger dans un environnement terroriste en parallèle puisque le but est de faire un parallèle avec les attentats de l’IRA. Du coup, le véritable atout de From There to Here c’est Philip Glenister (Mad Dogs, Hidden). C’est un acteur convaincant mais qui sait aussi gérer les deux émotions de cette série. On avait déjà pu le voir jouer un registre assez similaire dans la série estivale Mad Dogs de Sky Atlantic. Disons que From There to Here n’a jamais vraiment su comment assembler le tout afin de le rendre cohérent et appréciable. Malgré toute la bonne volonté du monde, cela ne fonctionne pas et c’est regrettable mais bon, les britanniques ne peuvent pas toujours réussir non plus.

Une saga familiale située après les attentats de l'IRA en 1996...
624.jpgL’ouverture de From There to Here était pourtant assez prometteuse. En effet, la première scène m’avait tout de suite agrippé et mis en condition. Je savais donc ce que je voulais voir par la suite dans cette série mais malheureusement, on ne peut pas dire que la série ait réellement suivi le tout à la lettre. On se retrouve donc avec quelque chose d’assez médiocre dans son ensemble mis en scène par tout un tas de trucs ridicules. Le premier épisode était donc déjà assez bordélique. On sentait déjà que le problème était un manque cruel de cohérence entre le sujet et les divers tons employés. Surtout que la série ne semble jamais vraiment savoir sur quel pied danser. C’est alors dans le dernier épisode que les choses prennent une forme un peu plus intéressante. Notamment dans le dernier quart de l’épisode où tout commence enfin à prendre forme et à démontrer son intérêt. Car le but de From There to Here ce n’était pas nécessairement de parler de l’attentat mais plutôt d’une histoire de famille à cette époque et ce que ces attentats ont causé dans cette famille. Car oui, il faut simplement gérer les conséquences de cet acte. Ni plus, ni moins.

L’angle léger de From There to Here ne fonctionne pas vraiment. Ce n’était pas du tout ce que j’attendais de la part de cette série. C’est alors qu’à base de comédie, de musiques ridicules et d’une mise en scène assez médiocre que l’on se demande si finalement From There to Here n’est pas passée à côté de ce qu’elle aurait pu être. James Strong nous avait pourtant habitué à beaucoup mieux alors qu’il est le metteur en scène attiré de Broadchurch et accessoirement de son remake, Gracepoint. On ne retrouve pas vraiment su coup de caméra dans cette mini-série. Cependant, quelque chose de vrai est dit par Samuel : « Families have stories, that’s what keeps them together ». Au fond c’est bien vrai que les familles restent soudées grâce à ce genre de choses. Mais l’on ne peut malheureusement pas dire que From There to Here ait réellement réussie à faire ce qu’elle aurait pu faire avec un peu plus d’ambition et d’entrain. L’écriture est médiocre et pas suffisamment enlevée. On a des personnages qui tournent plus en rond qu’autre chose à mon grand damne.

Note : 4/10. En bref, malgré du potentiel la mini-série se cherche constamment et ne délivre donc jamais vraiment.

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