Critiques Séries : Lilyhammer. Saison 1. Pilot (Norvège / US).

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Lilyhammer // Saison 1. Episode 1. Reality Check (Pilot).


Lilyhammer est une série-américano-norvégienne tournée en anglais (avec quelques micros passages en norvégien évidemment pour la culture locale) et produite par Netflix, le grand service américain de VOD. Il s'agit de leur première production sérielle et avec ce premier épisode, donne envie de voir la suite. On a l'humour des pays scandinaves qui ressort (j'avais vu récemment cet humour dans Père Noel Origines). C'est également très polaire niveau temps, du coup ça colle parfaitement avec cet hiver glacial que l'on vit actuellement. Le choc des cultures est assez bien géré avec de bonnes scènes où l'on confronte Frank à un univers qu'il ne connait pas. Il va à Lilyhammer uniquement parce qu'il a adoré ce qu'il avait vu de cet endroit à la télévision lors des JO d'hiver de 1994. Autant dire qu'au fond… c'était pas trop mauvais comme idée de départ. On balance donc Silvio… euh Frank dans un univers qui n'est pas le sien, où l'on porte la moustache et des pull que seul notre grand mère oserait nous offrir à Noël.

Frank Tagliano, plus connu sous le nom de "The Fixer" est un ancien membre du crime organisé new-yorkais. Après avoir témoigné contre son patron, il entre dans le programme de protection des témoins du FBI et est envoyé à Lilyhammer, en Norvège. Frank a toujours été intrigué par Lilyhammer depuis les images retransmises à la télévision lors des jeux Olympiques d'hiver en 1994. Or, la réalité est différente de ce qu'il avait imaginé. D'autant que la transition de la vie de gangster new-yorkais craint et respecté à celle d'un immigré sans emploi n'est pas simple...
vlcsnap-2012-02-12-18h56m20s222.pngvlcsnap-2012-02-12-18h27m54s57.pngSteven Van Zandt (Silvio dans Les Sopranos) incarne ici le héros de cette toute nouvelle série. Le début nous présente très rapidement la vie d'avant du personnage, et son départ pour la Norvège, un endroit suffisamment reculé pour lui évité d'être poursuivit par ses assaillants puisqu'il a témoigner contre ses alliés du crime organisé à New York, et le FBI lui propose le traditionnel programme de protection des témoins. L'acteur incarne donc une nouvelle fois un gangster. D'ailleurs, cette série pourrait par certains aspects s'apparenter comme une série cousine de Les Sopranos, se concentrant donc sur le personnage de Silvio. On reconnait les tics de l'acteur. Après une introduction super rapide et donc très mal foutue, on nous présente donc la culture locale et ce n'est pas plus mal. Frank est un bon gars qui est certes un gangster mais qui sait aussi faire des choix un peu bête. Dans ce premier épisode il va clairement prouver qu'il n'est pas aussi futé qu'on pourrait le penser. Lilyhammer est une production très norvégienne dans le ton, les images, …

On voit que les américains n'ont pas du beaucoup touché la série mis à part donner leurs petits billets verts pour produire la série, et un acteur, déporté. Le pauvre… Mais bon, c'est quand même magnifique ces paysages, ces forêts silencieux où tout arme à feu qui retenti peut être entendue à des kilomètres à la ronde. Autre petit truc, Steven Van Zandt co écrit les scénarios avec les deux créateurs de la série Anne Bjornstad et Eilif Skodvin. Cela permet sûrement de mieux confronter les deux cultures. De cette façon l'introduction du personnage dans ce nouveau paysage est réussie avec quelques moments d'humour, autour de Frank qui va pour le coup changer de nom et s'appeler Giovanni Hendriksen. Finalement c'est aussi une bonne introduction puisque l'on ne se perd pas. On voit que le personnage avance et tente de montrer son petit business (notamment en commençant par faire chanter le monde du travail). Même si le pilote est très rapide, et qu'il joue les grosses ficelles c'est amusant. Jusqu'à la partie de chasse à laquelle Frank est initié.

Note : 6/10. En bref, un premier épisode plutôt correct et sympa. Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais elle se lais regarder et dépayse. Je pense qu'avec Steven Van Zandt, à l'aise dans ses baskets et un peu d'humour de mafioso, on s'en sort haut la main pour la première production d'une chaîne de VOD… Tout de même.

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