Major Crimes // Saison 3. Episode 7. Two Options.

Rusty et un chat, c’était une scène très amusante. Je sais bien que ce n’est pas l’aspect le plus important de Major Crimes et que Rusty n’est pas le héros, mais je ne peux m’empêcher d’aimer ce que la série fait de ce personnage. En effet, c’est un élément amusant qui a toujours de quoi apporter un peu de légèreté dans une série qui parle de crimes assez horribles. Cela ne veut pas dire que les autres personnages ne peuvent pas apporter de la légèreté. En effet, Provenza, Flynn ou encore Sanchez apportent toujours un peu de folie dans une série qui prouve qu’elle peut être sérieuse sans totalement se prendre au sérieux non plus. Le cas de cette semaine débute de façon assez originale. En effet, nous avons une équipe du SWAT qui vont entrer dans une maison où un couple est brutalement assassiné dans leur maison. La scène est impressionnante car notamment filmée avec une caméra accrochée aux armes des membres du SWAT. Ce n’est pas la seule scène faite du genre (à l’issue de l’épisode on en retrouve une lors de la grande scène d’action) et je dois avouer que j’ai adoré. En effet, Major Crimes nous délivre ici quelque chose d’assez impressionnant.

Le cas de la semaine va évoluer quand Sanchez va questionner les voisins et comprendre qu’il y a un double enlèvement à la clé. Toute cette histoire va rapidement nous emmener dans une affaire de kidnapping aux rebondissements rondement bien menés. Si je suis d’accord avec le fait que Rusty est un personnage intéressant dans cet épisode, ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est l’enquête et pour le coup, celle-ci était impressionnante. Que cela soit par rapport à ce que cela a impliqué en scènes d’action avec le SWAT, en danger pour les personnages (notamment Sanchez qui se fait tirer dessus) ou bien avec tous les personnages secondaires qui vont apparaître comme le Commander McGinnis du Special Operations Bureau. C’était une bonne idée, assez bien exploitée d’ailleurs. Surtout que Lindsay Price (Eastwick) était parfaite dans le rôle de la femme que l’on a envie de voir souffrir tout au long de l’épisode, surtout quand elle fait une bourde assez difficile à rattraper, mettant sur le tapis le fait que l’une des femmes des opérations n’a pas d’enfants (des enfants qu’elle a perdu dans un accident il y a de ça quelques années). Si pour le coup c’est assez facile d’ajouter une telle dimension émotionnelle, je l’ai trouvé bienvenue.
Surtout que dans un épisode aussi rythmé que celui-ci, il fallait bien des moments où l’on retrouve le côté très humain de Major Crimes. Après tout ce n’est pas une série avec que des crimes à résoudre, c’est une série qui apporte énormément d’importance aux personnages et à développer à la fois leurs relations entre les uns et les autres mais aussi en créant des liens plutôt intelligents. L’autre duo développé durant l’épisode c’est celui composé de Sykes et de Sanchez. Je dois avouer que ce n’est pas le genre de duo que j’aurais pensé voir mais le résultat était bel et bien là et assez réussi même dans son ensemble. Cet épisode est la preuve que Major Crimes n’a pas que ses personnages mais aussi de très bonnes intrigues policières à nous délivrer. Cet épisode joue à la fois avec nos nerfs (la tension tout au long et le dénouement que l’on attend avec impatience) mais aussi avec nos émotions (il y a tout un tas de moments plus touchants que d’autres). Quand je me souviens de ce que j’avais pu dire du pilote de Major Crimes, je dois avouer que j’ai presque honte de m’être dit que je n’allais pas apprécier cette série alors que finalement j’ai fini par l’aimer. Alors certes, ce n’était pas trop ça le pilote et il a fallu quelques épisodes de rodage mais tout de même.

Note : 7.5/10. En bref, du très bon Major Crimes.