Critiques Séries : New York, Unité Spéciale - Beauté fatale...

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New York, Unité Spéciale // Saison 14. Episode 11. Beautiful Frame.


Je serais toujours surpris par la capacité de SVU à attirer de jolis noms en guest dans la série. Cette fois nous allons avoir droit à de nouvelles guests alléchantes comme l'excellente Jane Kaczmarek (Malcolm) qui semble aimer les rôles dans les séries judciaires puisqu'elle était récemment dans The Good Wife, Franklin & Bash ou encore... Raising The Bar. Cette fois ci c'est pour incarner le District Atorney Pam James. Un personnage haut en couleur qui nous offre pas mal de relief et qui permet d'imposer un style strict à l'épisode. Notamment dans les séquences au tribunal. On sent qu'elle dégage un truc charismatique. Cela change de la mère de famille un peu folle sur les bords (quoique pas le personnage le plus fou) dans Malcolm. Nous pouvons également signaler la présence du très sympathique mais discret Enver Gjokaj (Dollhouse) dans le rôle de Michael Provo. Le personnage ne s'en sort pas trop mal même si j'ai trouvé qu'il ne servait pas suffisamment à l'histoire de mon point de vue. Mais "Beautiful Frame" était globalement un bon épisode, encore une fois, mais surtout car il permet de changer de registre.

En effet, depuis le début de la saison, SVU semble s'être surtout concentré sur l'aspect policier de la série alors que son côté judiciaire est tout aussi (voire parfois plus) passionnant. C'est aussi pour cela que des personnages comme Stephanie March me manquent dans cette série. En espérant qu'elle revienne un jour nous faire un petit coucou. Mais l'affaire qui nous préoccupe cette fois se tourne vers la confrontation de deux DA très en forme qui ont des opinions divergentes lors d'une affaire de meurtre. Le meurtre est assez basique et nous amène très rapidement à la partie judiciaire. Une jeune femme, innocente, est accusée d'un meurtre alors qu'elle était témoin dans une affaire de viol qui avait fait du bruit 4 mois plus tôt. Le flashback manquait de rythme et de sévérité. J'aurais largement préféré que la série choisse d'aller un peu plus loin de ce point de vue là mais le côté terne de l'image n'aidait pas. Du coup, c'est surement le seul passage qui m'a réellement déçu dans cet épisode. SVU tente également de nous offrir sur un plateau d'argent Benson en pleine réflexion.
svu-olivia-benson-mariska-hargitay.pngSi j'aime SVU c'est encore en grande partie grâce à elle. Ce personnage impose un style et pourtant on ne peut pas dire qu'elle est ce qu'il y avait de plus présent dans l'épisode. En effet, j'ai trouvé qu'elle ne servait pas nécessairement à l'affaire si ce n'est pour dialoguer un peu ici et là. Finalement, l'arrivée de Jane dans le rôle de la DA Pam James était une bonne idée. Son opposant, le DA Rafael Barba (que l'on avait déjà pu voir dans plusieurs autres épisodes de la saison) ne s'en sort pas trop mal. L'acteur était plutôt bon dans ses diverses argumentations même si Jane le balaye d'un coup de baguette magique assez facilement. Celui que l'on avait pu voir dans My Soul To Take (le très mauvais film de Wes Craven sorti il y a deux ans de cela) change de registre ici assez bien. Finalement, je n'ai rien de bien mauvais à dire sur cet épisode si ce n'est sur le flashback comme je vous le disais précédemment. Le reste tient la route et permet à la série aussi de brasser d'autres choses tout aussi intéressantes que celles que l'on a l'habitude de voir.

Note : 6.5/10. En bref, du judiciaire à tout va. Classique mais efficace.

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