Critiques Séries : Serangoon Road. Saison 1. Episode 6.

vlcsnap-2013-11-03-21h13m31s105.png

 

Serangoon Road // Saison 1. Episode 6. Tracks of my Tears.


Serangoon Road n’est pas une série parfaite. Disons qu’elle ne cherche pas nécessairement à renouveler grand chose d’épisodes en épisodes mais l’on apprend à s’attacher au fil des épisodes aux personnages. Ces derniers forment le coeur de la série. Sans eux on s’ennuierait très probablement. Les enquêtes de la semaine manque toujours d’un ingrédient nécessaire afin de leur donner beaucoup de plus de charme et de pep’s. Du coup, on se retrouve face à un épisode plutôt médiocre et ce même si celui-ci pourrait très bien faire évoluer les choses dans une très bonne direction. Notamment avec le danger qu’il installe dans les rues de Singapour. Ce n’était pas aussi palpable (ou alors d’une autre façon) dans les épisodes précédents. Il faut dire qu’à quatre épisodes de la fin de la saison, il faut faire avancer le Schmilblick sans quoi, le téléspectateur n’aura pas nécessairement envie de s’engager plus loin. « Tracks of my Tears » n’était pas mauvais. Il se permet de nous inviter à une petite soirée chic. Un moyen de nous permettre de mieux cerner la bourgeoisie de Singapour alors que Serangoon Road s’intéresse beaucoup plus aux ruelles plus pauvres de la ville.

Cette semaine, le cas est celui d’un bébé qui a été déposé devant l’entrée de la Cheng Detective Agency. Patricia et Sam vont devoir trouver un moyen de mettre la main sur les parents de cet enfant afin de démêler l’histoire et de comprendre pourquoi il a été abandonné. L’idée n’est pas mauvaise mais encore une fois Serangoon Road s’intéresse peut-être un peu trop à l’aspect émotionnel de la série. Ce n’est pas ce qui me plaît le plus ici. J’aimerai bien être touché par les moments où la série tente de nous faire verser une petite larmichette mais cela ne fonctionne pas le moins du monde. A mon grand regret. La série permet également à Patricia de tenter de comprendre quelle est la signification de ce paquet qu’elle va recevoir (la montre de Winston). L’idée n’est pas mauvaise et puis l’on sent que la série s’amuser à exploiter ce filon mais je trouve dommage que cela n’engage pas énormément de choses par la suite. La série est alors sur la retenue et ne sait pas vraiment où elle veut aller. C’est en tout cas ce que j’ai envie de comprendre avec cet épisode de Serangoon Road.
vlcsnap-2013-11-03-21h12m47s181.pngDu côté de Su Ling, sa relation avec Conrad permet d’apporter un peu de légèreté à Serangoon Road. Disons que même si je ne suis pas un grand fan de l’aspect émotionnel de la série, les relations entre les personnages ne sont pas ratées (enfin, pas toutes). Après, j’aimerais bien que Serangoon Road prenne le taureau par les cornes et nous évite tout un tas de scènes ennuyeuses et pas nécessaire au bon fonctionne de l’épisode. Sur les 55 minutes d’épisodes environ, je trouve qu’il y a au moins dix bonnes minutes à élaguer durant lesquelles il ne se passe pas grand chose. L’issue de l’épisode était à l’égale de ce que j’attendais, surtout quand l’on voit comment il a débuté. Je ne peux m’empêcher d’avoir du mal à voir où la série veut nous emmener. Il y a de bonnes idées, de bons personnages mais les intrigues sont assez souvent très faibles et notamment les cas de la semaine. Surtout que derrière les cas de la semaine, il n’y a aucune volonté affichée d’apporter quelque chose de nouveau ce qu’il y a de plus dommage.

Note : 4.5/10. En bref, l’épisode manque de pep’s et ne parvient pas à laisser Serangoon Road sur la bonne direction.

Retour à l'accueil

Partager cet article

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

À propos

delromainzika

Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog

Commenter cet article