Critiques Séries : Sin Identidad. Saison 1. Pilot (Espagne).

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Sin Identidad // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Nouvelle série de Antena 3 lancée en mai dernier, Sin Identidad m’a été vendue comme une sorte de Revenge espagnol. On ne m’a pas menti mais je dirais même que c’est tout de même sacrément différent. Notamment du point de vue de l’histoire, beaucoup moins soap-esque et donc beaucoup plus concentré sur l’aspect thriller. C’est loin d’être une mauvaise idée, je dirais même que je ne m’attendais pas du tout à trouver cette série aussi agréable à suivre. On retrouve donc dans le rôle titre de Maria la jeune Megan Montaner (Gran Hotel, Victor Ros) mais aussi Victoria Abril (que la France connaît bien pour son rôle dans Clem, entre autre) ou encore Miguel Angel Munoz (Un, Dos, Tres) que je n’ai pas réussi à reconnaître tout de suite. L’histoire de Sin Identidad est plutôt intelligente. Rapidement on est plongé dans l’univers de Maria même si l’on ne comprend pas tout ce qui se passe au premier abord. En effet, il faut attendre au moins les dix premières minutes pour que le tout commence à se décanter dans la tête du téléspectateur et puis la fin de l’épisode pour que l’on comprenne ce qu’il va se passer réellement dans le futur. Car le but c’est aussi de voir Maria dans le présent, avec sa nouvelle identité et prête à se venger.

Maria, kidnappée, vendue par un réseau de trafic d’enfants et séparée de sa famille pendant 13 ans va revenir une fois adulte après avoir changé d’identité pour se venger.
vlcsnap-2014-07-21-20h09m21s132.jpgSin Identidad prend donc place à deux périodes. La première en 2013 avec la nouvelle identité de Maria que l’on va découvrir au début de l’épisode. Et la seconde en 2001 quand Maria découvre que sa mère n’est pas sa mère biologique et qu’elle cherche donc à enquêter sur ses vrais parents et le pourquoi du comment elle s’est retrouvée dans cette autre famille. Ce que l’on va découvrir est tout de même bien pire que l’on ne pourrait le penser puisque cela implique du trafic d’enfants, d’influence aussi (le père adoptif de Maria est l’un des membres les plus influents de la justice en Espagne qui est constamment menacé par le gardien du couvent). Tout ça permet de placer les bases de ce thriller, sans compter qu’il y a une vraie implication historique. Nous sommes en 2001 et aux Etats-Unis survient au même moment les attentats d’Al Qaïda contre le World Trade Center et le Pentagone. On ne sait pas toujours ce que Sin Identidad cherche à nous dire. Tantôt on a l’impression qu’elle veut être une série de vengeance (dans l’introduction et à la fin de l’épisode) puis on a l’impression qu’elle veut être légèrement différente avec une implication plus émotionnelle.

Notamment quand Maria découvre qu’elle n’est pas la fille de ses parents, l’implication de la mère dans toute cette histoire (et surtout ce qu’elle cache comme lourd secret), le père et ses petites manigances, etc. Tout cela me plaît malgré quelques raccourcis à droite et à gauche et quelques intrigues qui ne servent pas le récit (toute cette histoire autour du travail de Maria pour l’insertion des personnes handicapées, cela permet uniquement de dire que Maria est une femme bien je suppose) sans compter sur sa rencontre avec cet ancien informaticien de l’Etat qui est maintenant une sorte de hacker à la petite semaine. Rien de bien exceptionnel, en somme. Je me demande ce que le second épisode va bien pouvoir nous raconter. Je suis maintenant curieux de découvrir la suite. Les ressemblances avec Revenge ont beau être là par moment, je trouve que ce n’est pas totalement visible non plus. Finalement, je serais au rendez-vous (surtout si l’on me fourni les épisodes de la suite n’ayant pour le moment que les deux premiers épisodes à me mettre sous la dent et ne comprenant pas très bien l’espagnol).

Note : 6.5/10. En bref, un pilote rythmé qui séduit malgré ses ficelles.

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