Critiques Séries : The Mill. Mini-series. BILAN (UK).

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The Mill // Mini-série. 4 épisodes.
BILAN


Comme je le dis souvent, les anglais sont généralement de bons créateurs quand il s'agit de nous offrir des univers se déroulant dans le passé. Channel 4 s'est lancé dans une mini-série assez ambitieuse, The Mill. Celle-ci se déroule durant la Révolution Industrielle, une période souvent oubliée finalement des dramas mais qui reste à mon sens passionnante. Mais The Mill n'est malheureusement pas brillante. Tout ce qui se déroule dans cette série se base sur des personnages présentés dans un fabrique de textile dans le conté de Cheshire. Au fond, il y avait clairement de quoi faire quelque chose de particulièrement bon mais malheureusement la série échoue. Le premier problème c'est la photographie de la série. Je sais bien que l'univers n'est pas très gai mais ce n'est pas pour autant qu'il faut forcer sur le noir de la sorte. Du coup, le fait que l'on se retrouve face à une série aussi sombre visuellement ne donne pas vraiment envie de se plonger dedans. Et c'est le premier problème que j'ai rencontré quand j'ai mis en route le premier épisode.

L'histoire vraie des employés de la Quarry Bank Mill, à l'époque de la Révolution Industrielle. Situé en Angleterre dans le conté de Cheshire, l'établissement est mené d'une main de fer par la famille Greg...
Satellite.jpgJe suis bien d'accord que cela peut-être aussi judicieux afin de montrer à quel point l'univers des usines de l'époque n'était pas très confortable (il ne l'est pas nécessairement plus aujourd'hui mais au moins l'éclairage ne vient pas à manquer). Du coup, j'ai eu énormément de mal à entrer dans le premier épisode. Et puis petit à petit, plus les épisodes avançaient et je n'arrivais toujours pas à pénétrer dans le sujet de la série. The Mill me rappelle un peu The Village (une série récente sur le monde rural). Sauf que les scénaristes de The Village avaient réussi à rendre leur série particulièrement prenante grâce à des personnages intéressants et des histoires variées. Si The Mill tente de développer quelques intrigues intelligentes, le propos même de la série est de nous faire une sorte de pamphlet pas très digeste des conditions de travail de l'époque. Tout commence quand un enfant se retrouve la main coincée dans la roue d'un métier à tisser. Une scène d'horreur particulièrement difficile mais qui, avec une mise en scène aussi sombre, manque d'ambition.

Alors certes, il y a de bonnes idées comme le fait que certains personnages vont réellement apporter quelque chose à ce que raconte la série. Sauf que voilà, on se rend bien vite compte que l'emballage de The Mill manque sérieusement d'entrain. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai dû mettre pause un épisode afin de faire quelque chose d'autre avant de m'assoupir. C'est bête car j'avais vraiment envie d'aimer cette série, surtout que le sujet de base est assez différent de ce que l'on peut avoir l'habitude de voir comme je vous le disais. De plus, The Mill est souvent trop bavarde pour ne rien dire. Cela aurait clairement pu être plus concis, plus concentré sur les choses importantes. A vouloir trop s'éparpiller, durant quatre épisodes les personnages nous égarent et nous perdent. Même l'aspect politique (lancé par John Doherty, un politicien militant pour de meilleurs conditions de travail) n'est pas assez travaillé. Tout est trop superficiel à mon goût. Et c'est vraiment dommage. Finalement, déçu je suis par The Mill, une prochaine fois peut-être.

Note : 3/10. En bref, tout n'est pas raté mais globalement c'est ennuyeux, trop sombre visuellement et pas particulièrement passionnante. Dommage.

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