23 Septembre 2010
Undercovers // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Voilà, le premier épisode de la nouvelle série de J.J Abrams a été diffusé et au final, c'est pas décevant. Je dirais même qu'on tiens ici la descendance parfaite de Mission : Impossible. Je pense qu'après avoir produit deux films tiré de cette série mythique des années 70 et d'en avoir réalisé un lui a donné des idées et des bonnes. J.J Abrams s'amuse et ça se sent, en tout cas, aussi bien côté écriture, musique et réalisation, on sait qu'on est à la maison.
Deux espions mari et femme, Steven et Samantha Bloom, reprennent du service après plusieurs années de repos. Mais, maintenant, ils travaillent ensemble pour le meilleur et pour le pire...
Je suis un fan de J.J Abrams qu'on ne refait pas. Et quand on me sort qu'il se lance dans la série d'espionnage, le "sexpionnage" comme on aime bien le dire plusieurs fois dans l'épisode. C'était très loin d'être cheap, je crois même que j'ai cru être au bord de la Seine à un moment, avec en arrière plan notre belle cathédrale Notre Dame de Paris. C'est rare qu'on ne nous servent pas la Tour Eiffel à tout va. Undercovers est donc loin d'être un Chuck 2.0, il y a un peu d'humour mais ça reste de l'humour classe et distingué, le téléspectateurs est pris dans une machine qui fonctionne. Ainsi, la réalisation de J.J Abrams, qui réalisait pour la première fois un pilote de série était sentie. J'ai senti son coup de crayon, sa marque dessus. J'ai cru même revoir à certains moments Mission Impossible 3. C'est bien foutu, et les lieux n'ont rien de vieux décors en carton, ce qui sert complètement le spectacle. Et puis bien sûr il y a la musique, on sait qu'on est à la maison J.J. C'est presque même parfois emprunté à Lost et Fringe, des thèmes musicaux qui ne trompent pas. Mon seul regret est le générique de la série, qui est vraiment raté et très moche.
Dans le reste, il y a bien sûr ce couple qu'on trimbale aux quatre coins du monde : Paris, Madrid et Moscou pour récupérer Leo Nash, un agent de la CIA capturé et porté disparu depuis plusieurs jours alors qu'il était censé livrer des documents sensibles sur une organisation souterraine. Leo Nash, sous les traits de Carter MacIntyre nous offre d'ailleurs une scène d'action d'ouverture convaincante malgré le fait que les toits parisiens n'ont rien à voir avec les toits californiens. Puis un peu de douceur, pour découvrir nos deux personnages principaux, le couple des Bloom. Je donne une mention spécial à Boris Kodjoe qui parlait vraiment bien français (je tiens a signalé d'ailleurs que les pauvres américains ont du avoir du mal a comprendre les parties en français car il n'y avait pas de sous titres contrairement aux parties en espagnoles). L'acteur est à l'origine allemand. Et puis bien sûr Gugu Mbatha-Raw qui va à deux reprises montrer ses attributs prouvent qu'elle a du charme à revendre et je dois l'avouer, je ne suis pas insensible. Au milieu de l'épisode à un mariage pour séduire un gars pour pouvoir tranquillement copier les fichiers de son téléphone et à la fin, en lingerie fine pour son mari. Le "sexpionnage" fonctionne a merveille. En tout cas, pour moi oui.
Undercovers n'apporte en soi rien de nouveau mais la fraîcheur de ce couple, et c'est rare pour le noté mais il y a une complicité d'un autre jour. J'ai pas forcément totalement ressenti que c'était du J.J Abrams mais il s'amuse et moi je trouve qu'il fait bien. A quoi bon rester dans le même genre de série fantastique au risque de faire les mêmes choses. Undercovers est une nouveauté pas bancal et classe, reste à savoir si les moyens mis dans ce pilote le seront dans le prochain épisode sur qu'ici le rythme est là et qu'on enchaîne les scènes à vitesse grand V, peut être un reproche.
Note : 8/10. En bref, je ne suis pas encore totalement fan mais c'est en bonne voie. Le duo fonctionne à merveille.
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