18 Janvier 2011
Harry's Law // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Descendu par la critique tel fusillé par un chasseur, ce pilot ne m'a pas déçu, je dirais même que c'est le contraire, je l'ai presque adoré. Oui presque car certaines histoires sont très moyennes et trop moyenâgeuses pour être bonnes mais j'ai trouvé ça classique, classe et soigné, propre et bien interprété. Disons que E. Kelley n'a pas fait un The Practice, ou un Boston Legal ou un Ally McBeal mais il y a quelque chose que j'ai trouvé vraiment pas mal et je ne regrette pas le voyage.
Harriet, une vieille avocate têtue et bornée qui vient de se faire renvoyer de son cabinet, fait la rencontre de Malcolm, un jeune homme qui a besoin d'elle pour le représenter dans une affaire criminelle. Il lui présente son ancien professeur de droit, Matthew, lui aussi récemment renvoyé de son lycée, et ils fondent ensemble leur propre cabinet d'avocats, aidés par une prof de français et une assistante excentrique. Tous ensemble, ils vont prendre un nouveau départ... dans une boutique de chaussures abandonnée.
Tout d'abord vous devez savoir que je suis un fan absolu de séries judiciaires. J'adore ce genre là et quand on avait annoncé Harry's Law même si j'étais sûr et certain puis sceptique d'aimer, j'ai fais confiance à E. Kelley qui reste l'un des maîtres incontesté dans ce genre là. Je me lui donc plongé avec peur dans ce pilot et l'ouverture était tout simplement génial. Les 5 premières minutes sont indescriptibles. J'ai adoré comment les choses se mettent en place et comment tout s'imbrique et le côté un peu folâtre de faire de notre Harriet un personnage invincible, à l'égal de jamais. Kathy Bates était génial en bougonne qui n'aime plus ce qu'elle fait, et qui va retrouver goût au travail et à la justice (enfin pas tellement vu que pour elle la justice c'est le jury pour reprendre ses mots dans son plaidoyer).
Alors bien sûr ce pilot a un point faible et ça ne vient pas de la construction ou des personnages qui sont excellents mais de l'intrigue, celle d'un drogué qui est accusé d'avoir acheter de la drogue (ce qui est illégal). C'était pas très inspiré et trop classique à mon goût. D'ailleurs j'adore la cour (ça n'a rien à voir mais côté décor classiques et très judiciaire). Justement c'est ça la faiblesse, prendre des cas trop classiques pour sortir du lot mais heureusement qu'il y a une certaine dose de bonne humeur qui fait que.
Car oui, Harriet est un personnage haut en couleur. J'ai adoré quand elle a remis en place Wilson, ce gangsta qui lui proposait de la protection en échange de 200 dollars par mois. Chose courante dans les quartiers un peu malbatonnés. C'était donc peut être trop gentil de ce côté là, il y avait pas assez de sombritude, de côté malfamé mis à part Adam qui se retrouve à donner un coup de pied à un clochard ? Je vais m'attarder sur Brittany Snow qui est une actrice que j'adore. Ce n'est pas l'actrice du siècle mais je l'aime bien, elle a un gros capital sympathie. Ici elle joue un peu la cruche mais je dois l'avouer, je l'ai trouvé à l'aise dans son rôle et son délire avec les Jimmy Shoe et les Prada, moi j'ai adoré.
Ainsi, ce pilot était pas la tare comme annonçait les journalistes, criant à la clochardise d'un E. Kelley plus du tout en forme. Moi je suis pleinement satisfait et j'en redemande. C'était vrai, simple et Katy Bathes film un coup d'éclair dans l'écran en étant parfait dans son rôle. Ebouriffant, ce film est donc une excellente surprise que je n'attendais plus. Maudits soient les journaleux américains.
Note : 8/10. En bref, presque étonnant il m'a fait passé un moment que je n'ai pas vu filé. Kathy Bates y est sûrement pour beaucoup et même si le pitch n'est pas le meilleur du genre, typiquement une série judiciaire que j'aime voir.
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