Critiques Séries : Huge. Saison 1. Episode 2. Letters Home.

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Huge // Saison 1. Episode 2. Letters Home.

 

Comme l'indique le titre de l'épisode on s'intéresse ici en grande partie aux lettres aux familles. Entre le Dr Rand qui tente d'envoyer un email à sa mère qu'elle n'a pas contacter depuis pas mal de temps, Wilamina qui n'arrive pas à parler à ses parents, des parents très pot de colle pour la nouvelle : la famille Dudson, c'était d'ailleurs drôle cette idée de tee-shit que porte toute la famille ça me fait penser aux compétitions très américaines entre familles. Bref, l'épisode en lui même suit la conjoncture portée dans le pilote même si le truc en lui même est moins prenant que le pilote. Certainement que la petite impertinence de Wilamina n'est que peu présente.

Deuxième semaine à Camp Victory et deuxième semaine de galère pour perdre du poid. Entre les parties de basketball avec une coach hystérique mais qui est justement assez drôle car c'est tellement cliché de ce genre de camp j'ai l'impression : des coachs qui gueule sur leurs recrues pour leurs faire perdre du poid. Bref, Wilamina se découvre une nouvelle passion : le basketball. Je n'irais pas jusqu'à dire que ce n'était pas nécessaire de nous faire un épisode sur cette petite révélation pour elle mais c'était encore sympathique malgré tout. Nicki Blonsky montre qu'elle a toujours autant de talent et c'est ça le principal je crois.

L'histoire entre George et Amber avance pas trop mais on a droit à de petits moments sympathique. Je trouve d'ailleurs que la fille d'Hasselhof a du talent finalement. Cette scène où elle est au téléphone avec sa mère c'était plutôt émouvant et très bien joué. Je retire donc tout ce que j'ai pu dire de mal d'elle si j'en ai dit. Et puis quand George fait part à Amber de ses petits sentiments sous des phrases déguisés notamment quand il joue le dégoûtant alors qu'il croit qu'elle a déjà un boyfriend.

Pour ce qui est de la petite nouvelle qui vient remplacée la boulimique qui se faisait vomir. Elle arrive avec sa famille, un peu folle d'ailleurs sur les bords qui refuse de quitter le camp et donc sa fille. Je trouve que la scène d'hystérie de la fin de l'épisode était riche en bons sentiments. Si l'histoire encore une fois n'avance pas du tout on a droit à une sorte de one shot spécial pour l'épisode et jouer la carte "Letters Home" à fond. Ca ne casse pas trois pattes à un canard mais ça fait son effet et c'est certainement le principal.

On découvre un autre aspect du Dr Rand. Elle discute avec son père de ses problèmes avec sa mère et lui propose alors un muffin myrtille / banane. Elle en vient alors à une scène plutôt éprouvante : elle écrit un mail à sa mère. Le mail est fini, elle décide finalement de ne pas l'envoyer mais de le supprimer comme à chaque fois qu'elle écrit des mails à sa mère, elle ne les envoient pas (on le voit déjà au début de l'épisode). Bref, on sent qu'elle a un contentieux avec sa mère. Et si le Dr Rand était elle aussi une adepte de ce camp quand elle était jeune et vient donc cette petite histoire avec la nourriture (elle ne s'est même pas rendu compte qu'elle a englouti le muffin en deux deux quand elle écrivait le mail). Et si cette histoire avec sa mère avait un rapport avec ça, d'où aussi le fait qu'elle consacre son temps à des enfants obèses.

 

Note : 7/10. En bref, la grosse (sans mauvais jeu de mots) de l'été reste sur ses violons. Une belle leçon de vie cette petite série. Hâte de voir l'épisode 3.

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