Critiques Séries : Law & Order : LA. Saison 1. Episode 14.

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Law & Order : LA // Saison 1. Episode 14. Zuma Canyon.


Retour attendu pour moi de cette série car il faut se l'avouer, le début de la saison n'était pas folichon, voir même catastrophique. Sauf que voilà, le dernier épisode en date donnait vraiment envie de se remettre à la série. Et puis sans parler du fait que le départ de Skeet Ulrich, un acteur que j'aime pas du tout. Il gâchait pour moi toute la série. C'est donc avec un certain plaisir coupable que je l'ai vu mourir dans cet épisode. Et pour tout dire, c'est plutôt surprenant comme mort. C'est pas grandiose avec plein de musique complètement farfelu ici ou là, non, juste une bonne fusillade. Rien d'autre. Et je dois l'avouer, Law & Order m'a vraiment surprise ici. Je suis agréablement surpris.

Il s'agit quand même du premier inspecteur mort dans toute l'histoire de la franchise Law & Order, autant dire que c'était l'évènement à ne pas rater. Mais au final, les conséquences de sa mort sont minable et c'est bien peut être le seul problème de la série. Malgré une jolie petite séquence à l'hôpital, une fois le personnage mort il est vite mit de côté et oublié. Dommage. La série et c'est là qu'elle ose encore plus, assassine un enfant. Même si c'est hors caméra, on voit que le jeune garçon est tué violemment parce qu'il devait témoigné. Law & Order monte donc d'un cran. C'est plus violent et plus cru, moins dans ce qui n'était que superficiel aux débuts de la saison.
vlcsnap-2011-04-12-13h27m06s204.pngL'opening de ce nouvel épisode change des précédentes. Même si l'on peut déplorer encore une fois l'absence de générique (j'y crois encore), je pense que l'on peut déjà se consoler avec cette petite ouverture d'épisode différentes des autres séries, pas original non plus mais sympathique. L'affaire de la semaine est plutôt classique, on est face à une histoire de fusillade qui nous amène à un gang. Pas mal du tout mais bon, pas de quoi sauter de joie non plus. L'histoire est encore trop superficiel et cela manque cruellement de substance pour la rendre passionnante. Je dirais que l'on se noie dans un café trop noir. Peut être que le prochain épisode sera le plus.

Je retiens également que les personnages interagissent plus. C'est d'ailleurs une des forces de la série originale, on parle beaucoup, on établit certaines choses et on s'intéresse aux personnages en eux même. C'est ce que fait LOLA dans cet épisode. Morales change tout simplement de visage et c'est déroutant. Je me souviens d'un gars à la poigne de fer et cette fois on le fois discuter avec un enfant, parler de sa fille, être plus dans l'émotion. C'est aussi ça que l'on demande à la série, d'humaniser des personnages et là c'est le cas. J'ai de plus en plus hâte de le voir en tant qu'inspecteur car même si c'est amené comme une queue de poisson au milieu d'un bol de riz, ça a le mérite d'être soigné le mieux possible.

Les derniers moments de l'épisode avec Morales sont d'ailleurs excellents. Le personnage s'emporte et devient génial. Son assistante Regina Hall est toujours aussi appréciable bien que c'est dommage qu'ici elle ne puisse pas nous faire rire autant que dans les Scary Movie. Je trouve cependant dommage que Peter Coyote avec son jeu d'acteur qui lit un texte vienne gâché le départ de Morales. Des enjeux politiques sont même glissés dans le dialogue d'Alfred Molina. La série s'offre donc un peu plus de contenu et moins de superflu. Je crois que je vais rester dans le coin un petit moment car cela commence à me plaire sérieusement.

Note : 7/10. En bref, un retour excellent pour une série qui avait débutée au fond du trou.

 

P.S : Ce n'est plus Law & Order : Los Angeles mais bien Law & Order : LA.

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