Critique Ciné : Minari (2021)

Critique Ciné : Minari (2021)

Minari // De Lee Isaac Chung. Avec Steven Yeun, Ye-Ri Han et Yuh Jung Youn.

 

Minari est magnifique, somptueux, splendide. Minari est le genre de film dont on a besoin en ce moment avec cette note d’espoir qui fait rayonner cette magnifique aventure jusqu’au bout. Lorsque Jacob parle de faire un immense jardin sur son terrain, alors les choses commencent à se mettre en place petit à petit. Jacob rêve de donner à sa famille les moyens d’aller de l’avant et d’arrêter leurs boulots mécaniques à l’usine. Minari est un film qui a du coeur probablement aussi car il est basé sur la jeunesse de Lee Isaac Chung (réalisateur et scénariste du film) qui a vécu dans une ferme dans la campagne de l’Arkansas. Minari est une tranche de vie touchante avec tout un tas de strates et de sentiments qui viennent constamment nous attacher au récit. Au delà de la volonté d’avoir sa propre réussite américaine, cette famille va connaître des chamboulements qui vont mettre à mal leur confort et leur vie quotidienne. On s’attache rapidement à cette petite famille car elle est teintée de tellement de réalisme que parfois on a l’impression de retrouver un documentaire perdu sur une famille des années 80 aux Etats-Unis. Minari insuffle aussi les influences cinématographiques de Lee Isaac Chung du début à la fin du récit.

 

Une famille américaine d’origine sud-coréenne s’installe dans l’Arkansas où le père de famille veut devenir fermier. Son petit garçon devra s’habituer à cette nouvelle vie et à la présence d’une grand-mère coréenne qu’il ne connaissait pas.

 

Minari parle de l’expérience migratoire d’une famille sud-coréenne (notamment au travers de la grand mère) avec une folie et une envie de liberté qui résonne forcément de nos jours comme un beau message d’espoir. On sent que ce film fait du bien. Au delà du côté ensoleillé et magnifique des paysages de l’Arkansas, cette histoire est touchante et pleine de petites scènes où l’on a envie de serrer tout le monde dans ses bras. Young Yuh-jung est probablement ce que le film nous propose de meilleur. Sous les traits de grand mère Soon-ja elle est brillante et apporte un peu de légèreté dans un récit qui n’a pas toujours de moments joyeux à nous offrir. Chung parvient à être ici le chef d’orchestre d’une magnifique histoire de famille qui rappelle le cinéma coréen mais également ce que le cinéma américain peut parfois nous offrir de mieux dans le genre. A certains moments, Minari donne presque l’impression d’être une collection de vignettes ce qui peut être perturbant et aussi décevant mais j’ai été bouleversé et touché par cette magnifique histoire.

 

Note : 8/10. En bref, un film magnifique.

Sortie prévue le 21 avril 2021 en France au cinéma (sous réserve de la réouverture des salles)

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
delromainzika

Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog

Commenter cet article