Funny Woman (Mini-series, 6 épisodes) : The Gemma Arterton Show

Funny Woman (Mini-series, 6 épisodes) : The Gemma Arterton Show

Durant six épisodes, Funny Woman est clairement la mini-série de Gemma Arterton. En dehors d’elle, la série a parfois du mal à sortir du cadre habituel du genre que l’on retrouve chez nos amis britanniques. Découverte lors de Séries Mania, Funny Woman proposait tout de même une très jolie composition. A la fois pour son casting séduisant mais aussi sa bande son nostalgique et ses décors soignés. Tout le décorum de Funny Woman est réussi et c’est aussi ce qui donne l’envie de poursuivre l’aventure jusqu’au bout car l’histoire en elle-même manque parfois d’originalité. Le message prévaut sur le scénario et c’est une assez bonne nouvelle mais à vouloir cacher le manque d’idées narratives ne permet pas toujours d’apprécier pleinement le récit dans son intégralité. Vendue avec le nom « Funny Woman », je m’attendais à des moments plus cocasses. Il y a de l’humour mais celui-ci est souvent caché derrière des moments plus dramatiques de la vie de cette femme qui veut briser les codes. 

 

Après tout, Barbara est belle, courageuse, sous estimée et énervante par moment. Mais tout cela est incarné avec un véritable charme. Gemma Arterton est le vrai atout charme de Funny Woman. Sans elle, je ne sais pas si j’aurais autant apprécié le produit final. Je ne connais pas le roman de Morwenna Banks dont l’histoire est adaptée mais l’actrice apporte une vraie vie, une vraie énergie qui donne envie de suivre ses aventures frénétiques à chaque nouvel épisode. Dommage que le scénario reproduise le schéma classique du genre. On se retrouve donc au milieu de la mini-série avec deux épisodes moins efficaces. Je me suis surpris à trouver une vraie baisse de qualité après deux épisodes. Il y a des trous d’airs qui laissent alors le spectateur dans ce sentiment d’ennui. Funny Woman ne cherche pas non plus à creuser suffisamment le sujet féministe qu’elle défend. On se retrouve donc avec les poncifs du genre dans de jolis décors certes mais scénaristiquement creux. 

 

Funny Woman n’échappe donc pas à tous les stéréotypes des années 70 sans apporter quoi que ce soit de frais et original. Ce n’est pas comme si ce genre de récit n’avait pas déjà été raconté auparavant avec une autre configuration certes mais pour le même résultat. Si c’est toujours un plaisir de voir Barbara et sa répartie, les personnages secondaires sont relégués aux rôles de passe plats. Ils sont là pour servir le jeu de Gemma Arterton et je trouve que le résultat est assez différent de tout ce dont Funny Woman était réellement capable. Les blagues sur les accents, le manque de sophistication de Barbara et tout ce qui entoure la vie de cette femme a de quoi fonctionner en faveur de Funny Woman mais je m’attendais à ce que l’énergie des débuts subsiste tout au long des six épisodes. Sans passer un mauvais moment (bien au contraire), Funny Woman est assez inégale et fait parfois même pshitt. 

 

Note : 5/10. En bref, un décor soigné, une BO réussie et Gemma Arterton qui fait son shows ne sont pas suffisants pour masquer les erreurs narratives et scolaires du scénario. 

Prochainement en France

 

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