Critique Ciné : Sourire - C'était écrit (2024, Amazon Prime Video)

Critique Ciné : Sourire - C'était écrit (2024, Amazon Prime Video)

Sourire - C’était écrit // De Nicolas Lugli. Avec Kevin Hesschentier, Tiphaine Pitoizet et Yanisse Mahmoudi.

 

Je ne sais pas du tout comment Sourire - C’était écrit a été produit et récupéré par Amazon Prime Video mais cela ressemble à un film d’école de cinéma fait avec les moyens du bord. Sur le papier, je dois avouer que j’étais assez intrigué car j’ai toujours aimé les histoires d’écrivain qui ont un angle horrifique mais après avoir vu des tas d’histoires de ce genre là dans Creepshow ou encore The Twilight Zone, je dois avouer que Sourire - C’était écrit fait vraiment bric-à-brac fait avec trois sous. Le casting n’est pas spécialement bon, appuyant la moindre ligne de dialogue du film comme un mauvais épisode de Le Jour où tout a Basculé. Nicolas Lugli a quant à lui énormément de mal à proposer quelque chose de visuellement intéressant. Ce n’est pas horrible mais disons que visuellement là aussi on sent que l’on est face à de l’amateurisme. 

 

Jérémy Duval, jeune écrivain dont la popularité ne fait que croître, commence à être dépassé par cette lourde notoriété. En rendant visite à des amis le week-end, il sera témoin de situations très inquiétantes.

 

Avec Sourire - C’était écrit nous sommes donc plongés dans une histoire qui tente tout un tas de choses dans la cité phocéenne. Le décor de Marseille aurait pu être exploité mais le film, clairement par manque de moyens, se contente de décors intérieurs assez sombres et peu inspirés. A chaque fois qu’un élément étrange est présenté, tout est fait pour que l’on sache que ce moment est presque important. Comme la rencontre entre Jérémy et son éditeur qui donne l’impression de voir un épisode d’une série de Tyler Perry avec les dialogues appuyés, les regards forcés, démontrant aussi que le réalisateur n’est pas spécialement bon directeur d’acteurs. Avec tous ces amateurs au casting, quelque chose aurait pu éclore mais rien ne prend réellement vie. On se retrouve alors plutôt avec un récit qui a une ambition mais qui ne sait pas vraiment comment la mettre en oeuvre. 

 

Récompensé du Grand Prix du long métrage au Polar 2023 de Cognac, Sourire - C’était écrit aurait pu être un bon film avec quelques efforts supplémentaires qui auraient évité d’avoir l’impression de voir un found footage. Malgré tous ses défauts, Sourire - C’était écrit a aussi quelques qualités. Si l’introduction est particulièrement mauvaise, c’est dans la seconde partie du film que celui-ci commence à proposer autre chose même si le récit a clairement du mal à décoller. Les échanges entre les personnages sont assez futiles et ce malgré quelques phrases importantes parfois pour comprendre la suite du film. Même cette historie de corbeau sur la voiture de Jérémy et sa copine donne l’impression que tout est appuyé plus qu’il n’en faut pour créer cette ambition étrange. Reste les dernières vingt minutes, plutôt amusantes et assez bien fichues pour créer l’angoisse. 

 

Note : 3/10. En bref, un premier essai qui manque cruellement de caractère. Ce n’est pas exempt d’idées mais elles ne fourmillent pas suffisamment pour faire de Sourire - C’était écrit un film palpitant. 

Disponible sur Amazon Prime Video

 

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