Critique Ciné : The End we Start From (2024, direct to VOD)

The End We Start From // De Mahalia Belo. Avec Jodie Comer, Benedict Cumberbatch et Katherine Waterston.

The End We Start From nous longe dans un Londres submergé par les flots à la suite d’une crise environnementale. Mais si The End We Start From parle de réchauffement climatique par cet évènement, ce n’est pas vraiment le sujet du film. On suit l’histoire d’une mère et de son bébé alors qu’ils tentent de survivre dans ce monde dévasté. Une fois arrivé au milieu de The End We Start From, on se rend compte que le film ne sait clairement pas ce qu’il veut réellement être. Mahalia Belo n’est pas Terrence Malick. Cela rend d’ailleurs son film assez prétention avec beaucoup de scènes sombres et de scènes aériennes qui cherchent à créer quelque chose mais qui ne finissent pas rien créer. L’atmosphère aurait pu être intéressante mais finalement The End We Start From ne raconte pas grand chose et les différentes interactions des personnages manquent d’émotions. 

Londres est submergée par les flots à la suite d'une crise environnementale. Une mère et son nourrisson tentent de survivre dans cet univers dévasté.

J’ai toujours aimé ce genre de films mais The End We Start From passe complètement à côté de ce qu’il aurait pu être. On perd complètement la dramaturgie au bout d’un moment et toute la poésie de certains moments. Mahalia Belo tente mais échoue à créer une atmosphère où les émotions sont exacerbées. Par chance, Jodie Comer délivre une belle prestation dans le rôle de la femme. Benedict Cumberbatch fait du Benedict Cumberbatch (même si c’est dans sa moyenne). Au bout d’un moment, quand on se rend compte que The End We Start From n’a pas grand chose à nous raconter et/ou nous proposer, on finit par s’ennuyer et avoir l’envie de faire la sieste. Quand The End We Start From tente de parler du problème de la crise que vit Londres alors le film échoue à créer quelque chose. Je comprends l’envie de nous rapprocher au plus des personnages mais il n’y a aucune ambition réellement démontrée. 

Je pense notamment à la scène dans la première partie de The End We Start From où Fry tente de récupérer des vivres au milieu d’une foule affamée. Ce que font les personnages n’ont pas vraiment de sens non plus, la faute à un scénario brouillon qui finit par ne rien raconter. Mark Strong est gâché, comme une bonne partie du casting secondaire d’ailleurs. Finalement, tout ce que The End We Start From réussit à faire c’est inspirer l’ennui à travers une thématique qui avait pourtant énormément de potentiel. J’ai toujours aimé les récits post-apocalyptique et on peut dire que celui-ci tente. Mais au delà de ça, on est loin de films comme How I Live Now ou 28 Jours plus Tard. Avant de tout mettre dans le visuel, il serait bon de penser au scénario. 

Note : 3/10. En bref, sieste polie.

Prochainement en France