The Cuckoo (Mini-series, 4 épisodes) : laissez là entrer et priez pour que ça soit palpitant

The Cuckoo (Mini-series, 4 épisodes) : laissez là entrer et priez pour que ça soit palpitant

Ce n’est pas avec The Cuckoo que Channel 5 va parvenir à proposer une bonne série. Durant quatre épisodes, l’histoire ronronne et donne l’impression de lire un mauvais livre de la collection Harlequin accouplé avec un très mauvais Harlan Coben. Si Claire Geese et Gill Sixpenny offrent tout de même quelque chose dans leur composition, l’histoire n’est jamais originale. On sent que The Cuckoo est une resucée mal fagotée de tout ce qui se fait en termes de téléfilms un peu thriller psychologique de l’après-midi. Au bout de quatre épisodes, on a déjà vu venir la fin à des kilomètres et c’est bien dommage. Je me demande comment Channel 5 choisit ses projets. Le précepte de départ a l’air excitant mais une fois que l’on est devant je suis éberlué par la bêtise et l’ennui. Ce n’est peut-être pas la pire série de Channel 5 cette année mais elle n’en est clairement pas loin. 

 

Le désir d’une famille de prendre un nouveau départ s’effondre lorsque la véritable identité de leur locataire est révélée, déclenchant un voyage périlleux pour découvrir de sombres secrets de famille et le coût de l’amour maternel.

 

The Cuckoo ne cherche pas à rester terre à terre et préfère le surréalisme de son histoire saugrenue. Si seulement cela tenait la route, mais ce n’est jamais le cas. J’ai plus passé de temps à m’ennuyer terriblement, probablement à cause de la dynamique de lieu qui ne prend pas. On erre dans tous les sens, les personnages révèlent des secrets mais rien n’est spécialement excitant. La faute notamment à un scénario ultra prévisible. Les personnages font des actions qui donnent plus envie de les détester que de les apprécier. Lee Ingleby de son côté démontre une fois de plus à quel point c’est un acteur limité dans son jeu. Rien d’original et un sur-jeu qui rend par moment le tout à peine croyable. Une série ne peut pas tenir sur une maigre idée griffonnée sur un coin de table. Car certes le pitch est excitant mais alors la suite ne fonctionne jamais vraiment. 

 

La mini-série s’intéresse alors souvent aux simagrées des personnages plus qu’aux implications du twist final. The Cuckoo est probablement la série de chevet que vous aurez envie de regarder en faisant du ménage ou du repassage. On ne peut pas dire que l’on rate grand chose si l’on rate cinq minutes d’un épisode de temps en temps. The Cuckoo avait probablement le potentiel d’être un téléfilm correct mais dans sa mode actuelle des mini-série en quatre parties, le scénariste nous propose tout ça en tirant sur l’ambulance constamment. Je comprends que Channel 5 a un budget plus que serré pour produire des contenus mais il est possible de faire de très bonnes séries avec peu de moyens et là The Cuckoo préfère se complaire dans ce qui se fait de plus ennuyant et prévisible. 

 

Note : 2/10. En bref, probablement l’une des pires mini-séries de Channel 5 cette année. Il serait temps pour cette chaîne de chercher des projets mieux écrits que ces mini-séries mixant la collection Harlequin avec de très mauvais romans d’Harlan Coben. 

Prochainement en France

 

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