Critiques Séries : Chucky. Saison 2. Episode 8 (season finale)

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Chucky // Saison 2. Episode 8. Chucky Actually.

SEASON FINALE

 

L’épisode précédent concluait l’histoire de l’école (qui est désormais fermée définitivement) et tout nos personnages sont donc de retour à Hackensack pour les vacances de Noël. En faisait un petit saut dans le temps après les évènements de l’épisode précédent, « Chucky Actually » permet aussi de conclure les intrigues de la saison tout en faisant ressortir ce qui fonctionne le mieux. Ce n’est pas aussi explosif que l’épisode précédent mais il y a suffisamment de violence et surtout de surprises pour que cela fasse office de bonne conclusion à la saison. La poupée de Chucky ne peut pas mourir et cet épisode vient le démontrer à la perfection. Andy et Kyle ont réussi à survivre à l’épisode précédent en pensant avoir tué Chucky pour de bon mais Chucky a su prouvé qu’il pouvait renaître de ses cendres. Il veut toujours tuer Jake, Devon et Lexy qui sont tous rassemblés chez les Cross pour les vacances. Il y a quelque chose de mignon et touchant dans l’histoire de ces trois personnages. Notamment les échanges entre Jake et Devon. Il y a quelque chose de mignon dans cette relation gay. Elle est originale et attachante. Depuis la saison dernière, je ne peux m’empêcher d’adorer ces deux ensemble. 

 

Jake - « You’re the best Christmas present I’ve ever got »

Chucky se devait de nous offrir un peu d’amour de Noël en attendant que Chucky passe à l’attaque. C’est l’esprit de Noël et celui-ci reste séduisant à bien des égards. Le repas de famille symbolise tout ce que l’on peut attendre du genre et Chucky n’a de cesse de s’en amuser. Il y a un peu de cynisme là dedans qui ne fait pas de mal mais qui célèbre tout de même l’amour d’une famille. La distance par rapport aux évènements de l’épisode précédent permettent à notre trio de trouver un peu de paix avant un final sanglant. 

 

Comme nous sommes dans Chucky, il fallait bien un peu de violence et la tronçonneuse est le meilleur outil que notre poupée de sang pouvait utiliser. Ici pour tuer la mère de Lexy et la découper en deux façon Terrifier premier du nom. La séquence est gore mais satisfaisante car elle représente tout ce que l’on aime dans les meurtres de Chucky : de l’originalité. C’est le premier meurtre du genre dans la série. Mais Lexy a aussi de sacrées ressources elle aussi. J’ai adoré la façon dont tout a été construit comme un piège depuis le début pour Tiff et Chucky. Mais ce final permet de réserver les meilleures surprises pour Tiffany. Si la saison a été longue à la détente à son sujet, ce final lui donne l’occasion de briller. Jennifer Tilly a toujours été excellente dans ce rôle, un peu comme le rôle de sa carrière (alors que c’est une parodie d’elle-même, quel cynisme une fois de plus chez ce Don Mancini). 

 

Le twist autour de la soeur de Lexy est trop prévisible. Je pense que Chucky aurait pu le révéler beaucoup plus tôt dans la saison. Ce n’est pas comme si personne ne l’avait vu venir. Les scénaristes sont allés avec les gros sabots avant cette révélation et la relation entre Caroline et sa poupée. A côté de ça, Tiffany veut retrouver son corps de poupée et abandonner celui de Jennifer Tilly (qui s’est tuée de toute façon dans l’épisode précédent). Elle est recherchée pour meurtre alors que Glen est en train de mourir à l’hôpital après que Nica lui ait tiré dessus dans l’épisode précédent. Mais si Tiff accompagnée de Gigi (la poupée combinant Glen et Glenda) est toujours en vadrouille à la recherche de sa poupée, Nica n’en a pas fini non plus de son côté. Plus qu’un final, cet épisode laisse planer le doute quant à une hypothétique saison 3 (qui sera probablement commandée). Chucky prend son tempos pour installer personnages et intrigues afin que l’on s’imprègne pleinement de l’ensemble. 

 

Note : 8.5/10. En bref, un final réussi et à l’image de ce que Don Mancini sait faire de mieux avec sa propre création. 

Disponible sur Salto US+24

 

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