Critiques Séries : Chucky. Saison 3. Episode 6.

Critiques Séries : Chucky. Saison 3. Episode 6.

Chucky // Saison 3. Episode 6. Panic Room.

 

Chucky est en roue libre et c’est tout ce que j’attendais depuis le début de la saison. « Panic Room » met à exécution le plan de Chucky : balancer des bombes nucléaires afin de détruire le monde et démarrer la Troisième Guerre Mondiale. Si Moscou et Pyongyang ont été épargnées, le Pole Nord (et plus particulièrement la maison du Père Noël) non. Je suis resté collé au fond de mon canapé du début à la fin de l’épisode. Il n’y a aucun temps mort, aucun moment où le téléspectateur pour respirer. Au contraire, on est dans la partie la plus excitante que Chucky ait composée depuis un moment. Chucky veut devenir le serial killer le plus prolifique du monde entier mais pour ce faire, il a besoin de l’aide du Président. Ça tombe bien car même s’il est mort dans l’épisode précédent, sa doublure fait son apparition. Toute cette histoire familiale est saugrenue mais les Collins offrent enfin un jeu digne de ce nom. Que cela soit la Première Dame, Henry ou son grand frère, tout le monde a un vrai rôle à jouer dans cet épisode. 

 

La façon dont Chucky reste le personnage le plus malin me fascinera toujours. Il vieillit, donc il n’a pas de temps à perdre. Si je pensais que Don Mancini en avait fini avec Devon Sawa cette saison, je me suis fourvoyé. Mais j’adore la façon dont l’acteur revient sous la forme du double du Président. D’autant plus qu’il peut jouer une variation du personnage de James, plus amusante. On a l’impression de voir un adolescent dans le rôle et c’est juste délirant à souhait. L’autre grand surprise de cet épisode est sa fin. Je dois avouer que depuis que Brad Dourif incarne la voix de Chucky (en dehors du reboot dégueulasse de 2019), on n’a jamais vraiment eu la chance de voir autre chose de l’acteur. Cet épisode décide en guise de cliffhanger de transformer Chucky en fantôme. Sauf que le fantôme n’a pas la forme de Chucky mais bel et bien de Charles Lee Ray (incarné par Brad Dourif dont on n’avait pas vu la tête depuis le premier volet en 1988). J’ai hâte de voir ce que cela pourra donner par la suite. C’est tellement excitant de changer la narration de la sorte. 

 

Grâce à une tension de chaque instant, des personnages impliqués et une belle dynamique entre humour et horreur, cet épisode est parmi ce que la série a fait de mieux. C’est sans parler du quatuor formé de Jake, Devon, Lexy et Grant qui fonctionne à merveille. Si saison 4 il y a, je veux Grant aux côtés de nos trois héros. Il apporte quelque chose en plus (et surtout un intérêt amoureux à Lexy qui tient la chandelle depuis deux saisons avec Devon et Jake). La relation entre Henry et la poupée est là aussi fascinante et rappelle à quel point les enfants ont toujours eu une place intéressante dans l’univers de Chucky. Ils ne sont pas tués mais participent eux aussi à la folie destructrice de Chucky sans le savoir réellement. Au début de la semaine, Don Mancini annonçait avoir une idée pour la saison 4. Une idée originale allant dans une direction jamais vu auparavant. Il n’y a rien de mieux que Don Mancini pour avoir des idées farfelues autour de sa poupée assoiffée de sang et je dois avouer que je suis très excité à l’idée d’avoir une saison 4. Donc Syfy, renouvelez Chucky !

 

Note : 10/10. En bref, tout ce que j’aime et chéri dans Chucky est là. 

Prochainement sur Universal+

 

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