Apagón (Mini-series, épisodes 1 et 2) : tempête solaire inoffensive

Apagón (Mini-series, épisodes 1 et 2) : tempête solaire inoffensive

Apagón // Mini-series. Episodes 1 et 2. 

 

La menace d’une tempête solaire jamais vue encore sur Terre existe. Apagón joue les alarmistes alors que l’Espagne se retrouve sans électricité, télécommunications ou moyens de transport. Je dois avouer que notre dépendance actuelle à l’électricité (et encore plus dans les années à venir) m’angoisse et ce n’est pas avec Apagón que mes angoisses vont disparaître. Le principe d’Apagón est de nous raconter cinq histoires indépendantes toutes liées par cette tempête solaire. Le premier épisode introduit un personnage qui va alerter les hautes instances (et en même temps chercher à protéger sa famille) alors que second se concentre sur une femme qui doit gérer la situation dans un hôpital. Si sur le papier Apagón a toute d’une série particulièrement ambitieuse, le résultat est assez différent. Le premier épisode est bon et installe une vraie dynamique mais le second épisode n’était pas spécialement palpitant. Je dirais même qu’il se repose sur des bases étranges, tellement détaché du premier épisode que le résultat n’est pas là.  

 

Une tempête solaire frappe la Terre provoquant une panne d’électricité générale. Dans cette nouvelle réalité, cinq histoires où des personnages sont luttent pour s’adapter à un monde sans électricité, télécommunications ou moyens de transport, dans lequel ils doivent faire face à leurs besoins, instincts et peurs les plus élémentaires.

 

Je suppose que la réussite du premier épisode grâce à son rythme on le doit au réalisateur Rodrigo Sorogoyen (Antidisturbios, As Bestas). Visuellement c’est fort et les personnages sont utilisés à bon escient. Une fois passé ce premier épisode, je m’attendais à ce que Apagón garde le même rythme et la même vision dynamique des choses. Malgré la présence de Raúl Arévalo (La colère d’un homme patient, La Isla minima) derrière la caméra, il ne se passe rien. Il n’y a même pas un flot d’émotion qui parvient à toucher le spectateur. Forcément, l’idée de construire Apagón autour de cinq histoires différentes n’est pas une mauvaise idée puisque le but est de présenter différents dilemmes qui pourraient se présenter en cas de black-out total mais on est en droit d’attendre un peu plus d’ambition. Cela me fait penser à d’autres séries du même genre qui ont un point de départ intéressant et un pitch passionnant mais dont le résultat est plus que décevant. Si la mise en scène est assez léchée pour apporter un peu de vie à un scénario médiocre, cela ne suffit pas pour autant à faire de Apagón la bonne surprise que j’attendais. 

 

Note : 4/10. En bref, après un premier épisode maîtrisé (notamment grâce à la mise en scène de Sorogoyen), le second est un soufflé qui retombe bien trop rapidement. 

Diffusée en avant première lors du Festival Séries Mania 2023

 

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