Critiques Séries : Grease: The Rise of the Pink Ladies. Saison 1. Episodes 1 et 2.

Critiques Séries : Grease: The Rise of the Pink Ladies. Saison 1. Episodes 1 et 2.

Grease: The Rise of the Pink Ladies // Saison 1. Episodes 1 et 2. We’re Gonna Rule the School / Too Pure to be Pink.

 

Quel plaisir de retrouver l’univers de Grease ! Surtout quand c’est aussi bien fait que Grease: The Rise of the Pink Ladies. C’est un cadeau du ciel nostalgique regardé à travers quelque chose de plus moderne (notamment vis-à-vis des femmes et de leurs relations aux hommes). Les valeurs véhiculées par Grease: The Rise of the Pink Ladies sont ici plus proche de la génération actuelle mais il y a tout de même cette reconstitution des années 50 qui s’avère particulièrement léchée et onéreuse. On sent que Paramount n’a pas lésiné sur les moyens afin de donner aux décors une véritable allure. Et c’est sans parler de la musique qui pour le coup est à la fois moderne et tellement ancrée dans ce que Grease a pu proposer que l’on ne peut qu’être séduits si l’on est fans de Grease et de comédies musicales. Ce qui était fascinant dans le Grease de Randal Kleiser c’était cette façon de regarder les années 50 avec la modernité de la fin des années 70 (notamment par la musique très disco-pop dont le titre que l’on écoute encore de nos jours d’Olivia Newton-John). 

 

La série se déroule quatre ans avant l’action du film cultissime "Grease", suivant la formation du groupe des "Pink Ladies" avec Rizzo, Jan, Marty et Frenchy. En 1954, avant le règne du rock’n'roll, quatre marginales en révolte osent s'amuser à leur manière, déclenchant un chambardement moral qui changera à jamais leur lycée, Rydell High.

 

Les anachronismes sont nombreux dans Grease: The Rise of the Pink Ladies mais comme dans l’oeuvre originale dont celle-ci est le prequel. Les valeurs progressistes de la génération actuelle sont présentes dans Grease: The Rise of the Pink Ladies et les chansons sont encore plus pop. Justin Tranter, qui a écrit les chansons de Grease: The Rise of the Pink Ladies, a écrit des titres pour Kesha et Ariana Grande ce qui permet de comprendre pourquoi cela aurait très bien pu être chanté par elles aussi. Annabel Oakes (Minx, Awkward) insère dans sa propre création des propos qui sont parfaitement soignés et intégrés à l’époque sans que cela soit étrange. L’idée de faire un prequel à Grease aurait pu être un sacré échec et c’est tout l’inverse qui se propose. Cela offre une approche assez rafraichissante sur des sujets comme le racisme ou le harcèlement tout en rendant justice aux personnages par la même occasion. 

 

Tous les personnages de Grease: The Rise of the Pink Ladies sont intéressants. Bien que notre protagoniste soit intéressante, la série est avant tout une série chorale avec tout un tas de personnages. Ils apportent tous quelque chose à l’édifice et je dois avouer que je suis ravi du résultat. En dehors du fait que les Pink Ladies soient toutes belles et charmantes, ce ne sont pas les jeunes femmes que l’on a pour habitude de retrouver dans des fictions se déroulant dans les années 50. Cela apporte là aussi un vrai charme et une vraie valeur à Grease: The Rise of the Pink Ladies. En incluant notamment des personnages de races et origines différentes, la série offre une vraie sensation. Après deux épisodes je suis plus que conquis. J’ai déjà hâte de voir tout ce que Grease: The Rise of the Pink Ladies va bien pouvoir nous proposer durant le reste des épisodes. Visuellement c’est juste magnifique, les chansons sont réussies et le casting est charmant. Que demander de plus ? La suite. 

 

Note : 9/10. En bref, je suis tombé amoureux de Grease: The Rise of the Pink Ladies. 

Disponible sur Paramount+

 

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