Critiques Séries : Grey’s Anatomy. Saison 19. Episode 16.

Grey’s Anatomy // Saison 19. Episode 16. Gunpowder and Lead.

Encore un épisode avec Addison ne peut pas être un mauvais épisode. « Gunpowder and Lead » parvient à trouver un assez bel équilibre entre les éléments les plus dramatiques de la saison et les plus légers. Cette saison a beau avoir eu du mal au creux de la vague, dans sa globalité elle me rappelle étrangement les débuts de la série et ça fait du bien. Le départ de Maggie permet d’offrir plus de place encore aux autres personnages et cela ne fait que renforcer le sentiment que la série a encore des choses à raconter. A la fin de l’épisode précédent, Bailey était menacée. Avec sa clinique elle est accusée par les anti-avortements de tuer des êtres humains. L’idée d’avoir intégré l’histoire de l’avortement qui fait pas mal de bruit aux Etats-Unis est excellente. C’est la série parfaite pour mettre en scène un tel sujet et Addison est une épaule réconfortante et qui a en même temps toute sa place aux côtés de Bailey. Le duo fonctionne et rappelle les belles heures de la série quand Addison débarquait dans celle-ci.  

L’épisode a le parfait mélange d’intrigues pour les internes et pour nos personnages les plus connus. Mais ce n’est pas tout, les cas médicaux sont eux aussi touchants et les drames personnels de chacun permettent de créer des moments plus touchants. Grey’s Anatomy a toujours aimé parler de sujets qui fâche l’opinion et cette saison c’est la décision sur Roe v. Wade et la violence des armes à feux qui est mise en avant. Grey’s Anatomy trouve souvent le moyen d’intégrer ces problématiques de société à des histoires. Les patients sont importants dans Grey’s Anatomy car ils permettent justement d’amener dans la série ces sujets divers. Même les sujets les plus lourds peuvent donc être traité à nouveau dans la série et ça fait du bien. Je préfère voir la série active et chercher des sujets qui lui vont comme un gant plutôt que de tourner en rond autour des romances des uns et des autres (Winston/Maggie par exemple). 

L’histoire avec Randall était touchante. Il ne réalise pas la sévérité des répercussions de ce qui s’est passé après s’être fait tirer dessus trois fois dans un supermarché. L’histoire de Randall est à la hauteur du sujet que Grey’s Anatomy tente de mettre en avant. Cette histoire permet une fois de plus à Owen de se retrouver dans une position qui le touche car il en a été victime lui aussi. Là aussi je préfère Owen dans ce genre d’intrigues plutôt que les sempiternelles histoires romancées du personnage qui à la longue m’indiffèrent. Le harcèlement dont Bailey est victime est une autre thématique forte introduite et que la série gère brillamment. Je n’attendais pas moins de la part de Grey’s Anatomy que de savoir manier ses personnages de façon à nous toucher. Grey’s Anatomy délivre ici l’un des épisodes les plus intéressants de la saison en mettant sur le devant de la scène des thématiques sociales qui ne pouvaient pas être plus actuelles. On retrouve cette volonté de bousculer l’opinion et de faire avancer le monde. 

Note : 7.5/10. En bref, un bon épisode de Grey’s Anatomy qui prend à bras le coeur des sujets sociaux forts. 

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