Critiques Séries : CSI: Vegas. Saison 2. Episodes 19 et 20.

CSI: Vegas // Saison 2. Episodes 19 et 20. Dead Memories / Shell Game.

CSI: Vegas a de bonnes intrigues cette année. Je dois avouer que CSI: Vegas a su se renouveler en créant des intrigues plus feuilletonnantes tout en conservant ce qui fait son charme : le côté cas de la semaine. Gene Farrow débarque au labo au début de cet épisode en sang et à la recherche de Rajan. L’histoire de Gene est assez redondante car elle ramène le téléspectateur au début de la saison. Ce n’est pas ce que la franchise a fait de mieux en termes de personnages récurrents mais cela reste un peu plus palpitant quand la série sait gérer son ensemble. Car ce qui fait le charme de CSI: Vegas ce sont ses personnages. Les nouveaux sont attachants et voir Greg fait toujours plaisir. Mon personnage fétiche reste Folsom et Matt Lauria démontre depuis le début de la série qu’il est vraiment à l’aise dans son rôle. Comme si le personnage de Folsom avait été écrit en pensant à lui pour l’incarner. L’intrigue de Folsom est cependant assez fainéante. Je ne vois pas du tout où est ce que CSI: Vegas veut réellement nous emmener avec. Après tout le tintamarre que la série a fait autour de cette histoire, je dois avouer que je m’attendais à un peu mieux de la part des scénaristes.  

J’aimerais bien que la série se concentre peut-être un peu plus sur les enquêtes et moins sur certains aspects personnels de chacun qui ne sont pas engageants. L’histoire de Folsom n’est pas ce que les scénaristes ont fait de mieux. Gene de son côté apporte un peu plus au récit et permet de poser des questions intéressantes sur tout ce que l’on a pu voir depuis le début de la saison. Le cold-open reste une sorte d’attrape nigaud car c’est facile et la suite n’est pas aussi palpitante mais Gene reste un bon personnage. Notamment car il permet aussi de faire évoluer le récit de la saison de façon un brin plus intelligente. J’ai préféré « Shell Game » alors qu’un corps est retrouvé sur le tapis d’une usine de cacahuète. Les dialogues sont souvent amusants dans CSI: Vegas, notamment juste avant le générique de la série. C’est un gimmick qui a toujours fait mouche (et qui a clairement été popularisé par David Caruso dans CSI: Miami). « It’s nuts » m’a presque fait rire. Mais c’est justement ce genre de petites phrases qui fait finalement tout l’intérêt de cette série. 

L’affaire en elle-même est bonne aussi. L’autre grande question de cet épisode est la promotion que Max pourrait apporter à l’un de ses enquêteurs. Le fait que CSI: Vegas revienne sur le monde du travail permet de sortir un peu des histoires romancées pas vraiment brillantes que la série a pu tenter cette année. Dommage que l’on ait un peu moins Catherine Willow (elle apparaît très peu) dans cette seconde partie de saison mais si son utilisation se fait par parcimonie alors je ne suis pas forcément contre non plus. Ces deux épisodes de CSI: Vegas ne sont pas égaux mais ils ont des qualités différentes. L’un est centré sur un personnage que l’on a croisé plusieurs fois dans la saison (avec une partie aussi sur Folsom qui n’est pas ma tasse de thé) et le second avec une affaire assez amusante et bien ficelée. J’ai toujours aimé l’ambiance enquête de cette franchise et « Shell Game » incarne parfaitement ce que j’attends de cette série. On se questionne sur les motivations du tueur tout en enquêtant avec les indices que l’on découvre au fil de l’épisode. La dynamique entre les enquêteurs est elle aussi toujours aussi bien fichue. Mine de rien, CSI: Vegas a réussi à créer une nouvelle équipe sans que la série ait besoin de se reposer uniquement sur l’apparition d’anciens acteurs. 

Note : 5/10 et 7/10. En bref, la seconde enquête est ici bien plus intéressante que la première

Disponible sur Paramount+