Critique Ciné : The Blackening (2023)

Critique Ciné : The Blackening (2023)

The Blackening // De Tim Story. Avec Dewayne Perkins, Grace Byers et Jermaine Fowler.

 

Après son adaptation plus que mauvaise de Tom & Jerry et sa série musicale foirée pour ABC (Queens), Tim Story revient à quelque chose de plus simple mais aussi de plus intéressant. The Blackening c’est une satire des slashers avec son lot de références en tout genre tout en injectant un humour assez acide à l’ensemble qui permet finalement de passer un assez bon moment. Dans le monde des slashers, c’est bien connu que les personnages afro-américains sont souvent parmi les premiers à mourir avec la blonde de service. The Blackening mélange alors le folklore afro-américain avec les éléments les plus connus des slashers pour un résultat parfois plus savoureux que je n’aurais pu l’imaginer. En imaginant que le casting entier d’un slasher soit afro-américain, est-ce que l’un des personnages peut réellement survivre ou est-ce que tout le monde doit mourir ? D’un point de vue horrifique pur, The Blackening n’est pas très terrifiant. Mais ce n’est clairement pas le but : le but ici est de se moquer complètement du genre. 

 

Sept amis afro-américains se retrouvent le temps d'un week-end en forêt. Ils sont alors pris au piège dans leur cabane avec un tueur vengeur. Est-ce que leur connaissance des codes de la rue et des films d'horreur les aideront à rester en vie ?

 

The Blackening s’amuse de tout ce qui se passe sans vergogne, comme une blague sur le fait que les afro-américains ne vont pas dans une maison au milieu de la forêt avec un but précis en dehors des slashers. The Blackening est avant tout un court métrage de Comedy Central qui est ici adapté en film et l’idée est bonne et en plus de ça amusante. Nous avons une multitude de références à de nombreux films d’horreur, notamment dans le prologue du récit qui commente les prologues de Scream. Les questions du jeu sont elles aussi des délires en tant que tel : comme l’une des questions de vie ou de mort est de citer un personnage afro-américain de la série Friends. En tant la « blackness » des personnages, certaines blagues peuvent être borderlines mais elles sont clairement là pour poser une autre question : celle du racisme bien ancré aux Etats-Unis. Dans un sens, The Blackening est bourré de références et éléments qui ne parleront pas à un public comme moi mais cela me ramène malgré tout à ces comédies d’horreur qui ont forgé mon adolescente comme les Scary Movie.

 

C’est un retour bien vu même si The Blackening n’est pas parfait et qu’il traine par moment un peu trop en longueur. Si les âneries en tant que tel du film peuvent faire sourire (notamment lorsque les personnages décident de ne pas faire confiance à un ranger car il est blanc et qu’il a un masque dans sa voiture), le twist final est malheureusement prévisible et l’ensemble a été bien mieux fait par la franchise Scream et les Wayans. 

 

Note : 5/10. En bref, amusant par moment, The Blackening peut aussi lasser par son manque d’idées à certains moments fatidiques du récit. 

Prochainement en France

 

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