Bosch: Legacy (Saison 2, 10 épisodes) : sombre polar de famille

Après une première saison réussie, Bosch: Legacy continue dans la même direction. Etant donné que j’ai toujours été un grand fan des romans de Michael Connelly, je dois avouer que Bosch: Legacy reste une série policière que j’aime suivre avec attention. Après avoir suivi religieusement le destin de la famille Bosch dans cette nouvelle salve d’épisodes, je suis toujours conquis. Cette série est solide. Elle tient un scénario assez simple mais diablement efficace avec son lot de rebondissements, de personnages énervés et d’intrigues palpitantes. Cette saison est l’adaptation du 18ème roman de la saga « The Crossing » (2015). Pour faire une aparté, je dois avouer que je suis déçu que Bosch: Legacy et The Lincoln Lawyer ne soient pas produites par le même studio et diffusées sur la même plateforme. Pourquoi ? Car Mickey Haller est le demi-frère d’Harry Bosch dans les romans. Cela aurait alors permis un cross-over sympathique entre les deux séries. 

La saison ne perd pas de temps et reprend les choses où on les avait laissé à l’issue de la saison 1. Bosch arrivait chez sa fille et découvrait alors que celle-ci avait été kidnappée. Notre héros part alors en mission afin de retrouver sa fille et un homme mystérieux décide de jouer au jeu du chat et de la souris avec Bosch et la police. Bien que le kidnapping de Maddie soit l’intrigue principale des premiers épisodes de la saison, Bosch: Legacy ne reste pas sur ses acquis et développe d’autres éléments pour développer encore plus la saison. Le kidnapping permet une entrée de saison intense et palpitante où l’on est au fond de notre siège. Mais ce n’est pas tout car un tueur en série fait rage. David Denman est parfait dans le rôle de Kurt Dockwiler. Il est froid, calculateur et manipulateur. On sent que l’acteur prend un malin plaisir à incarner ce personnage et nous à le suivre par la même occasion. 

Mais la série préfère introduire cet élément et le conclure dans les quatre premiers épisodes afin de laisser au reste de la saison autre chose, une direction différente qui met une fois de plus Harry Bosch face à ses actes. Bosch se retrouve seul face à la police. Titus Welliver incarne tellement bien ce héros que je comprends que Amazon ait voulu une suite à la série originale (qui a duré 7 saisons !). Cela fait maintenant 9 ans que Titus Welliver incarne Harry Bosch et je n’ai pas envie de le quitter (la saison 3 sera sa 10ème année !). Bosch est un héritier assez proche de Vic Mackey le héros de The Shield. Les deux sont les mêmes : ils franchissent la ligne rouge, ne sont pas forcément très aimé par tous car ils ne font pas leur boulot comme tout le monde. Mais ce sont des sacrés flics malgré les écarts qu’ils peuvent faire. 

La fille d’Harry Bosch est elle aussi au coeur de l’histoire. Maddie était déjà un peu plus mise en avant dans la saison précédente mais cette saison continue de développer le personnage, ses nuances, sa complexité et ses différences par rapport à son père. Bosch: Legacy continue d’être parmi les meilleures séries d’Amazon Prime Video (enfin Freevee aux Etats-Unis, leur service gratuit). Bien que cette saison conclut certaines intrigues laissées en suspend entre la saison précédente et celle-ci, le fait que Bosch: Legacy soit déjà renouvelée pour une saison 3 me rend plus heureux que tout. On a besoin de voir Mickey dans Bosch: Legacy et vice-versa. J’espère que les producteurs des deux séries sauront se mettre d’accord pour le faire. Cela pourrait en plus de ça bénéficier autant à Netflix qu’à Amazon.  

Note : 6.5/10. En bref, une saison 2 sombre et intense qui ne laisse pas de répit aux personnages (et aux téléspectateurs). 

Disponible sur Amazon Prime Video

Amazon / Freevee a déjà renouvelé Bosch: Legacy pour une saison 3