The Castaways (Saison 1, 5 épisodes) : Lost in The Wilds

The Castaways (Saison 1, 5 épisodes) : Lost in The Wilds

Avec The Castaways, Paramount+ continue ses thrillers paradisiaques. On avait eu récemment Mensonges au Paradis, une série australienne plutôt correcte mais pas particulièrement bien fagotée. The Castaways reste dans la même lignée mais cette fois-ci la série est britannique. C’est Ben Harris (Marcella, Devils, Le Jeune Wallander) qui nous plonge dans une histoire saugrenue avec son lot de rebondissements. Je dois avouer qu’en me plongeant dans The Castaways je venais chercher un peu de The Wilds, Yellowjackets ou encore Lost mais il n’en est rien. Le plus gros problème de The Castaways ce sont ses intrigues qui ne sont pas suffisamment bien écrites. Le premier épisode est plutôt correct et bien que The Castaways parvienne à nous garder devant notre écran, la suite n’est pas forcément à la hauteur des attentes. On retrouve l’allure d’une série australienne médiocre avec un scénario qui part un peu trop dans tous les sens en cherchant la simplicité. 

 

Le monde d'Erin s'écroule lorsque l'avion de sa soeur, Lori, n'arrive pas à destination. Aucune épave n'est retrouvée. Quelques mois plus tard, Erin apprend que la carte de crédit de sa soeur a été utilisée sur une des îles Fidji. Elle se rend aussitôt sur place pour découvrir la vérité...

 

On est happé par le précepte de départ qui semble curieux mais à chaque fois que l’intrigue tombe sur un os, alors la résolution est particulièrement simpliste. C’est comme si les scénaristes étaient dépassés par leurs propres ambitions et qu’en ne sachant pas comment conclure le récit, décident de prendre le chemin le plus facile. Je trouve dommage que The Castaways ne soit pas plus intelligente que ça car il y avait énormément de potentiel. Durant cinq épisodes, l’intrigue tire aussi en longueur. Notamment avec tout ce qui se passe sur cette île. Si le mystère que cache chacun des personnages a quelque chose d’intriguant, ce n’est pas suffisamment mémorable pour être efficace. Une bonne partie des séquences donnent l’impression que l’on a mis pause sur le récit. La structure narrative n’est pas non plus exploitée à bon escient. L’idée de jouer avec plusieurs temporalités (avant l’accident, pendant l’accident et après l’accident) me rappelle la catastrophe qu’avait été Class of ’09. 

 

The Castaways souffre des mêmes problèmes. On sent que les scénaristes ont du mal à jongler entre les deux, quitte par moment à remplir les épisodes de séquences inutiles qui ne permettent pas de réellement comprendre où ils veulent en venir. Je pense notamment au twist d’Erin qui a passé la soirée avec le pilote avant le décollage le lendemain qui a vu l’accident arrivé à sa soeur. Certains rebondissements sont prévisibles, d’autres étranges. Le dernier épisode est probablement ce que The Castaways fait de pire. On sent que l’intrigue tire en longueur afin d’atteindre le bout de son récit. On s’ennuie donc rapidement face à ce thriller qui cherche constamment la facilité plutôt que de nous plonger dans quelque chose de prenant et efficace. C’est dommage. D’autant plus que les personnages sont assez médiocres en dehors de celui de la soeur, Lori, incarné par Sheridan Smith (Gavin & Stacey, Deux blondes et des chips) qui tente tant bien que mal de garder son personnage hors de l’eau. 

 

Note : 4/10. En bref, un thriller qui joue les facilités et finit par trainer en longueur. Dommage, l’idée de départ était excellente mais les scénaristes sont incapables de la tenir jusqu’au bout. 

Prochainement sur Paramount+

 

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