Critiques Séries : Wild Cards. Saison 1. Pilot (Canada)

Critiques Séries : Wild Cards. Saison 1. Pilot (Canada)

Wild Cards // Saison 1. Episode 1. Pilot.

 

Avec Wild Cards, on renoue avec l’esprit USA Network (et certaines autres séries canadiennes légères). Le fait qu’il n’y ait plus trop de séries de ce genre là apporte forcément un peu de fraîcheur dans le paysage sériel. Une grande partie de l’intérêt de Wild Cards réside forcément dans l’alchimie entre Giacomo Gianniotti (Grey’s Anatomy) et Vanessa Morgan (Riverdale). Le duo fonctionne très bien dans ce premier épisode et donne même envie de les suivre plus amplement dans leurs aventures. Au fond, je n’aurais pas spécialement misé sur ce duo charmant parvient à donner envie de revenir pour la dynamique. Pour le premier épisode, Wild Cards ne renouvelle rien du genre et reprend tous les éléments que l’on a déjà pu voir ailleurs mais c’est justement ce côté familier qui rend le tout d’autant plus attachant. Je dirais même que Wild Cards réussie ce que ABC n’a pas réussi à faire avec The Company You Keep l’an dernier. 

 

Le détective rétrogradé Ellis et l’habile escroc Max saisissent tous les deux une seconde chance de rédemption en travaillant ensemble pour résoudre des crimes.

 

Max Mitchell, notre héroïne, est une escroc. Elle rencontre alors Cole Ellis, un détective qui aime jouer les choses dans les règles de l’art. Les deux vont devoir s’associer sur une affaire. Sur le papier, tout est assez simpliste et le décor en papier glacé rend le tout forcément séduisant. Mais au delà de tout ça, Wild Cards a tout de même des choses à raconter. D’une part, les personnages. Les deux héros de la série sont certes différents mais ont chacun des qualités. Vanessa Morgan apporte un charme indéniable au récit mais Giacomo Gianniotti démontre qu’il peut jouer autre chose que le Dr DeLuca et ça fait du bien de voir ça. Il entre parfaitement dans la case du détective gentil qui veut que la loi sont respectée. Wild Cards s’insère parfaitement dans la lignée d’autres séries du même genre mais celle à laquelle elle me fait le plus penser c’est forcément White Collar. 

 

L’autre surprise de ce premier épisode c’est l’arrivée du père de Max, George, incarné par … Jason Priestly. Ce dernier, fraîchement débarquée de sa précédente série de détective privé, retrouve déjà un rôle dans une série canadienne. Je demande à voir ce qu’il ajoutera à la série dans les futurs épisodes car l’introduction reste brève. Au fond, sans chercher à renouveler la formule mais en la modernisant un peu grâce à un casting séduisant, Wild Cards fonctionne et donne envie de revenir. C’est typiquement le genre de petites séries sans prise de tête qui, par son côté ensoleillé, réchauffera un peu les chaumières en ces temps moroses et froids. Le reste du casting et des personnages (car il y en a pas mal) ont encore besoin de montrer ce qu’ils vont apporter pour se faire un avis mais en tout cas comptez sur moi pour l’intégralité de la saison.

 

Note : 6/10. En bref, un duo qui fonctionne, une réminiscence de séries légères USA Network et des classiques qui fonctionnent. Que demander de mieux. 

Prochainement en France

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
delromainzika

Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog

Commenter cet article