Mary & George (Mini-series, 7 épisodes) : délicieusement irrévérencieuse

Mary & George (Mini-series, 7 épisodes) : délicieusement irrévérencieuse

Qu’est-ce que Mary & George c’était délicieux ! Mary & George c’est irrévérencieux à souhait et c’est justement ce qui en fait toute sa force. C’est l’histoire de Mary et de son fils George. La première façon son fils afin qu’il devienne l’amour du Roi Jacques 1er (incarné par Tony Curran) et finisse ainsi par devenir l’un des duos les plus riches et influences d’Angleterre. En sept épisodes, Mary & George ne perd jamais de temps et nous plonge dans les coulisses de la royauté avec un certain goût de la débauche. C’est excitant et pas seulement car la série ose tout, mais aussi car les personnages sont délicieusement écrits. On sent que tout le monde s’éclate dans Mary & George et c’est communicatif. C’est pile poil le genre de séries sur la royauté que j’adore, cherchant à moquer et à s’amuser avec une période de l’Histoire. L’histoire derrière Mary & George est finalement presque assez peu importante. Ce sont toutes les scènes de dialogues ciselés et amusants qui font le travail, les scènes choc de sexe (notamment homosexuelles) ou encore les personnages tués au fil du récit (dont un décapité). 

 

Dans l'Angleterre du XVIIe siècle. Mary Villiers, comtesse de Buckingham, façonne son fils, George, pour qu'il séduise le roi Jacques Ier et devienne son amant. Le duo mère-fils passe ainsi d'une condition modeste à l'un des couples les plus riches et les plus influents d'Angleterre.

 

Tout n’est pas parfait dans Mary & George mais D.C Moore (Killing Eve, Not Safe for Work) sait où il va et nous embarque dans son aventure. La qualité de Mary & George se dessine à travers un budget clairement hors norme, un casing réussi et une mise en scène plutôt soignée mais le côté parfois un brin crétin et amusant du scénario est ce qui m’a le plus séduit ici. L’intrigue en elle-même est saugrenue : George doit séduire le Roi Jacques 1er et en faire son amant. C’est pour le moins déconcertant comme idée de départ mais cela colle aussi très bien avec l’ambiance des séries mettant en scène la royauté comme The Royals, Young Royals ou encore l’univers Bridgerton de Shonda Rhimes. Julianne Moore de son côté est délicieusement machiavélique, prête à tout (même si cela veut dire laisser tomber son fils). Nicholas Galitzine est quant à lui assez surprenant sous les traits de George. On sent l’acteur investi dans le personnage, ce qui rend le tout assez plausible et encore plus amusant. 

 

Mary & George se veut plus sexuelle, plus brute que réellement sexy. Les mots les plus crus sont utilisés et Mary & George n’échappe pas à la violence de son histoire. Les jeux de pouvoirs sont des jeux dangereux et qui s’y frotte, peut facilement s’y piquer. C’est ce qui rend l’ensemble d’autant plus séduisant. Mary & George est aussi aidée par sa mise en scène. La photographie est très jolie, les costumes soignés et l’ambiance assez moderne et électrisante. Disons que Mary & George est un savoureux mélange de références qui s’amusent entre elles afin de former un tout. Il y a beaucoup d’humour noir dans la série mais finalement, Mary & George raconte ces secrets de polichinelle autour des monarques gays et de tous les jeux qui pouvaient se jouer autour d’eux afin d’avoir leurs faveurs. La série se déguste avec un vrai plaisir coupable et en même temps c’est tellement délicieux qu’aller au bout ne donne pas envie. J’avais envie de déguster encore d’autres épisodes de ces aventures. 

 

Note : 7/10. En bref, c’est irrévérencieux à souhait. 

Diffusée dans le cadre du Festival Séries Mania 2024. Prochainement en France

 

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