Critiques Séries : Matador. Saison 1. Episodes 11,12 et 13.

Critiques Séries : Matador. Saison 1. Episodes 11,12 et 13.

Matador // Saison 1. Episodes 11, 12 et 13. Riot ‘Till I Die / Dead Dreaming in Bagan / Mala Sandre.
SEASON FINALE


Malheureusement, Matador est l’exemple parfait d’une série qui avait le potentiel de faire des étincelles, de devenir particulièrement fun, et qui est finalement devenue une série qui manque cruellement d’intérêt. Pour tout vous avouer, je ne sais pas si je vais revenir l’année prochaine pour la saison 2 que EL REY a déjà commandé. Matador développe tout un tas de choses à l’aube de la fin de la saison mais rien ne semble vraiment coller. On a l’impression que les scénaristes vont et viennent dans tous les sens sans parvenir à garder un certain sens de la cohérence. C’est en tout cas comme ça que je le ressens. Galan délivre donc dans « Riot ‘Till I Die » un paquet à Sayer et Tony doit prendre de son côté une terrible décision. Si Tony est sensé être le héros de la série, et qu’il est toujours sous les feux de la rampe, je dois avouer que j’ai énormément de mal avoir ce que la série tente de faire avec le personnage. On se retrouve donc avec quelque chose de terriblement ennuyeux. Gabriel Luna, celui qui incarne le personnage de Tony Bravo, manque énormément de passion et l’on a donc l’impression de se demander ce que l’on fait réellement en face de cet épisode.

Ce que j’aurais bien aimé c’est que la série n’élimine peut-être pas aussi rapidement certains personnages dans le sens où ils auraient très bien pu devenir un peu plus intéressants au fil des épisodes. Le pire dans Matador, ce n’est pas forcément Galan ou Tony qui au fond sont les vrais héros de la série et des personnages que l’on a envie de suivre au fil des épisodes. Le problème c’est plutôt tout ce qui entoure ces personnages et notamment l’aspect romancé de Matador. La série ne sait pas du tout s’y prendre et nous ennuie donc terriblement (et pourtant, ce n’est pas quelque chose qui a une place si importante). Mais jouer avec le fait que Tony serrait une sorte de sex-symbol, franchement c’est un peu trop pour moi. Avec « Dead Dreaming in Bagan », les choses évoluent légèrement afin de se mettre un peu plus dans le feu de l’action. Tony se retrouve dans les lignes ennemies. C’était une très bonne idée que de le mettre dans une situation du genre. Notamment car même si l’on sait pertinemment qu’il va s’en sortir, je pense que c’est la première fois que l’on ressent vraiment que Tony est quelqu’un qui fait un boulot dangereux. On avait certes déjà eu quelques aperçus mais ce n’était malheureusement pas suffisant.

C’est là que Annie entre en jeu. Notre collègue de Tony (pas préférée) va alors tenter de le retrouver et Galan doit gérer les conséquences de sa confrontation avec Reyna Flores. En parlant de Galan, dans cet épisode je dois avouer que je me suis demandé où est-ce qu’ils voulaient aller jusqu’à ce que l’on entrevoit pas mal de choses intéressantes pour le dernier épisode de la saison. Au fond Matador ne cherche pas à nous surprendre mais simplement à nous offrir un spectacle divertissant. C’est donc ce qu’il faut en attendre (et ce que j’en attends plus ou moins). Pour en revenir à Annie, sa relation avec Tony aurait très bien pu prendre une forme légèrement différente. Je pense qu’ils auraient du les rapprocher un peu plus, mais de façon différente dont cela est fait dans la série jusque là. Dommage, peut-être que ce sera pour la saison 2 (même si je n’ai pas envie de la regarder et que de ce fait, je suppose que je vais vous laisser voir à quoi cela va ressembler pour me dire si cela vaut réellement le coup de poursuivre l’aventure pour 13 nouveaux épisodes - ce qui n’est pas rien en somme -). Galan de son côté, après la révélation autour de Tony dans les trois épisodes précédents, aurait très bien pu changer de camp, changer complètement.

Mais il ne se passe pas grand chose de ce point de vue là non plus. Quant à la fin de la saison, le pays de Sayer est enfin révélé. Ce dernier a beau être l’ennemi de la saison, je dois avouer que je ne comprends toujours pas où est-ce qu’ils voulaient réellement en venir. Peut-être est-ce à cause du fait que Sayer n’est pas un méchant suffisamment bon. Je ne sais pas trop. Mais j’ai donc largement préféré les relations de Tony qui changent à tout jamais. Au fond, Matador est donc une série divertissante mais légèrement décevante.

Note : 4/10. En bref, une fin de saison prévisible, parfois longue et ennuyeux et une fin qui changera la direction de la série.

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