Critiques Séries : Hindsight. Saison 1. Pilot.

Critiques Séries : Hindsight. Saison 1. Pilot.

Hindsight // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Hindsight part d’un bon sentiment. C’est une série pleine d’idées joyeuses et intéressantes qui tentent de traiter le genre de la comédie romantique sous un angle différent. VH1, beaucoup plus connue pour ses productions afro-américaines nous propose ici une série bien différente (avec la diversité en prime tout de même). Mais disons que plus que d’avoir une héroïne afro-américaine nous avons Laura Ramsey. Cette dernière, déjà aperçue dans My Generation (ABC) ou encore Le Pacte du Sang et bien d’autres films encore, incarne ici le rôle de Becca, une femme qui va avoir la chance de réparer les erreurs du passé et donc de peut-être changer complètement le cours de son destin. J’ai toujours adoré ce genre d’intrigues où l’histoire peut changer complètement. Je pense par exemple au film Un Amour d’Hiver qui racontait des choses similaires mais dans un sens légèrement différent. Je trouve que Hindsight est une série qui justement part sur de bonnes bases en nous présentant les choses de façon plutôt intelligentes et efficaces. Emily Fox, à qui l’on doit cette jeune création, a déjà travaillé précédemment sur des séries au ton assez similaire et notamment Jane by Design (qui au fond de moi me manque peut-être un peu).

New-York dans les années 1990, Becca, une femme de quarante ans, s'apprête à se marier une seconde fois. Mais l'absence de son amie, Lally, l'attriste beaucoup. Un jour, elle se réveille le jour de son mariage avec Sean en 1995. Becca profite de cette opportunité afin de réparer les erreurs du passé et cherche à recontacter Lally.

Le potentiel de Hindsight ne se résume pas à ce saut dans le temps qui va permettre à Becca de chanter en partie sa vie mais plutôt derrière ce que le personnage peut réellement vivre. Car à chaque fois qu’elle va vouloir changer le passé, elle va aussi se confronter à un dilemme : est-ce judicieux ou non de changer son destin ? La série ne répond pas forcément à cette question, en tout cas pas dans le premier épisode mais elle cherche avant tout à nous démontrer qu’elle sait dans quelle direction elle veut aller et comment elle veut y aller. Je ne sais pas trop ce que Hindsight peut devenir au fil des épisodes mais elle me rappelle un peu la bonne surprise que j’ai eu quand j’ai découvert Jane the Virgin ou même Jane by Design si l’on prend une série sur laquelle la créatrice a déjà travaillée. Il y a un voile légèrement différent, teinté de légèreté et d’amusement qui fonctionne particulièrement bien. En tout cas, je n’en attendais pas moins de la part de Hindsight, bien au contraire. Pour le moment, ce premier épisode, malgré ses défauts inhérents au style (la comédie romantique) n’est jamais niais. Il ne tombe pas dans les facilités d’un genre qui peut rapidement devenir une plaie.

Bien entendu ce n’est que le premier épisode et Hindsight peut encore devenir une mauvaise série mais globalement, ce premier épisode fait tout ce que l’on demande à ce genre de série là. Au casting on retrouve également Sarah Goldberg (Gambit arnaque à l’anglaise, A Bunch of Amateurs) qui ne s’en sort pas trop mal et qui prouve aussi qu’au fond VH1 n’est pas une chaîne fermée à la diversité (dans le sens inverse). Mais c’est aussi la première production aussi légère que la chaîne nous propose alors qu’elle est celle de Single Ladies sur des relations de couple plus proches du soap qu’autre chose et la très bonne Hit the Floor dont la seconde saison avait dépassée toutes mes attentes. Pour en revenir à Hindsight, c’est donc une série qui flirte avec un genre qui semble être tendance à la télévision américaine ces dernières temps mais sous un angle qui n’a rien de similaire à tout ce que l’on a déjà pu voir. Après tout Hindsight aurait pu devenir une comédie comme Manhattan Love Story par exemple sauf que non, elle est bien plus soignée, avec un angle dramatique intelligent qui prouve qu’au fond le registre de la comédie romantique n’est pas mort cette année malgré tous les échecs qualitatifs du genre que l’on a pu avoir du genre (sauf Selfie et Jane the Virgin, deux bons exemples).

Note : 7/10. En bref, un premier épisode assez intelligent et efficace dans son ensemble.

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