[CLASSEMENT] - 36 - iZombie (Saison 1)

[CLASSEMENT] - 36 - iZombie (Saison 1)

iZombie est l’une des grandes surprises de la fin de la saison. Je ne pouvais pas ne pas la mettre dans ce classement et je suis certain que si la tenue de route est la même l’année prochaine, elle sera encore dans ce classement et peut-être même un peu mieux classée. Quoi qu’il en soit, cette première saison de iZombie aura su démontrer dans un premier temps que Rob Thomas maîtrise les héroïnes. Mon admiration pour iZombie tient en grande partie de mon admiration pour ce que le créateur a pu faire avec Veronica Mars par le passé et que l’on retrouve en grande partie dans la narration de cette série. On parvient donc à nous plonger dans un univers, adapté d’un comics à la base et qui s’est transformé en série. D’un point de vue purement esthétique, Rob Thomas a choisi d’adopter le modèle du comics. C’est donc avec tout un tas de petites séquences qui ressemblent à des bulles que l’on va passer de scènes en scènes, de moments importants en moments importants. Ce gimmick ne va pas être trop utilisé histoire de ne pas laisser le téléspectateur et cela fonctionne à merveille. Ce que je me demandais cependant c’est si iZombie pourrait être capable de prendre le téléspectateur de court. Car c’est bien beau d’avoir un bon univers et une héroïne en forme, il faut aussi que tout cela bouge.

Rapidement, Rose McIver démontre qu’elle sait pertinemment dans quelle direction elle va et surtout, ce qu’elle veut faire du personnage qu’elle incarne. Elle parvient à lui donner diverses personnalités, suivant les cervelles qu’elle va ingurgiter tout au long de la saison. Cela peut-être une cervelle psychologiquement très atteinte ou bien tout l’inverse. En tout cas, la structure même de iZombie évolue grâce aux cervelles qu’elle va pouvoir manger. En face, il y a son petit ami, Major incarné par un Robert Buckley étrangement bon lui aussi. Il est une vraie zone de confort pour iZombie, beaucoup plus que la meilleure amie de Liv, Peyton, qui n’a pas été suffisamment exploitée à mon goût. Ce que j’apprécie aussi c’est la façon dont les twists permettent à la série de constamment évoluer. Que cela soit une révélation à un autre personnage sur la véritable identité de Liv (enfin, depuis qu’elle s’est transformée) ou bine quelque chose de légèrement différent, iZombie sait nous prendre de court. Tout au long de la saison elle va nous offrir des passages jouissifs, à milles lieux de ce que j’aurais pu imaginer voir dans l’une des séries que j’attendais avec le plus de préjugés. Les photos promotionnelles n’étaient pas très alléchantes mais visuellement la série est très réussie. Elle a beau avoir certains tics, c’est visuellement alléchant, car justement la série ne ressemble à aucune autre.

En misant sur iZombie, The CW développe encore un peu plus sa culture des séries fantastiques. L’univers de celle-ci est très allégorique avec beaucoup de scènes assez psychédéliques tant dans les couleurs utilisées que dans les idées (comme par exemple la voix provenant d’un petit bonhomme sur un paquet de chips). L’autre personnage important dans iZombie c’est Blaine. Incarné par David Anders, connu de tout un tas d’autres séries fantastiques, ce personnage trouve facilement sa place dans un univers qui laisse justement beaucoup de possibilités à de tels personnages. Blaine est quelqu’un d’amusant qui colle à la personnalité de la série et à ce que cette dernière recherche en termes de folie. Finalement, iZombie est l’une des surprises de la saison pour son utilisation judicieuse d’un univers qui aurait très rapidement pu devenir catastrophique et/ou très mal exploité. Non, Rob Thomas a pris certains éléments qui faisaient le succès de sa précédente série (et je parle de Veronica Mars, pas de son égarement par 90210 dont il a co-écrit le pilote). J’ai déjà hâte de voir la prochaine saison tant les enjeux sont complètement différents et la réorganisation des personnages fait clairement son petit effet. Mais Rose McIver, héroïne de la série, est une vraie révélation. Peut-être pas comme Tatiana Maslany a pu l’être à l’époque du lancement d’Orphan Black mais elle nuance parfaitement son personnage suivant diverses personnalités.

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I
Je viens de découvrir la série et je l'apprécie beaucoup.<br /> La série est très bien écrite et les acteurs n'en font pas trop. Ca change.<br /> pour moi, c'est du 8/10.
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T
J'avais complètement zappé cette série pourtant je m'étais régalée des premiers épisodes et accessoirement l'arrivé du très cher Lowell !<br /> En tout cas je suis d'accord avec ce que tu dis, on retrouve le cynisme dans Veronica, l'énergie et les Persos un peu barre comme Blaine.<br /> De meme jai été surprise par le jeu de Rose McIver (que je n'avais pas trop accroché dans OUAT... Mais la place de son Perso était compliqué...)<br /> J'ai hâté de voir la suite !
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D
Oui c'est vrai qu'elle est surprenante Rose. Je ne m'y attendais pas non plus