Critique Ciné : L'embarras du choix (2017)

Critique Ciné : L'embarras du choix (2017)

L’embarras du choix // De Eric Lavaine. Avec Alexandra Lamy et Arnaud Ducruet.


J’avais l’embarras du choix au cinéma et j’ai été voir la comédie romantique la plus niaise que j’ai vu depuis des années. A la fin, je me suis demandé ce que Jamie Bamber (Battlestar Galactica) a bien pu faire au bon Dieu pour se retrouver là dedans. J’espère pour lui que c’était bien payé car franchement, c’était vraiment mauvais. J’adore Alexandra Lamy, j’aime bien Jérôme Commandeur, et Sabrina Ouazani avait toute sa place dans une comédie de ce genre là, sauf que le film donne l’impression de tomber sur un mauvais téléfilm de M6 et le résultat est sacrément raté. Eric Lavaine n’est pas vraiment un réalisateur que je porte dans mon coeur mais son Retour chez ma mère (2016) m’avait plutôt plu. Même son Barbecue (2014). On va s’arrêter là car sa filmographie est bourrée de mauvais films (Poltergay, Protéger ou servir, etc.). J’avais envie de donner une chance à ce film, surtout qu’au fond il y a quelques petits trucs drôles là dedans qui fonctionnent (et c’était dur de faire rire avec un film aussi formaté). Fort heureusement donc qu’il y a Alexandra Lamy au beau milieu pour tenter de recoller les morceaux.

Frites ou salade ? Amis ou amants ? Droite ou gauche ? La vie est jalonnée de petites et grandes décisions à prendre. LE problème de Juliette c’est qu’elle est totalement incapable de se décider sur quoi que ce soit. Alors, même à 40 ans, elle demande encore à son père et à ses deux meilleures amies de tout choisir pour elle. Lorsque sa vie amoureuse croise la route de Paul puis d’Etienne, aussi charmants et différents l’un que l’autre, forcément, le cœur de Juliette balance. Pour la première fois, personne ne pourra décider à sa place…

Le sujet donne l’impression de tout droit sortir de n’importe quel téléfilm de l’après midi, et au bout d’un moment, l’incapacité de l’héroïne à faire des choix devient ennuyeux et ne provoque plus de rire. On a déjà vu ça des dizaines de fois ailleurs, en mieux, et aussi en moins bien, mais Eric Lavaine ne semble faire aucun effort pour réellement apporter une once d’originalité. Même le caméo de Franck Dubosc, qui aurait pu être drôle, semble avoir été posé là comme un cheveu sur la soupe, sans que cela n’ait un quelconque intérêt comique. Du coup, L’embarras du choix est un film paresseux qui se repose sur ses lauriers et ne créé aucun engouement de la part du spectateur. Dans des décors digne d’un épisode de Plus belle la Vie, ce Paris en carton pâte tente de faire vivre des dialogues digne de Scènes de Ménages (et franchement, je crois que même là je suis gentil) au milieu d’une guimauve qui tire un peu trop sur le mauvais téléfilm pompeux pour faire la sieste. Je ne vais pas vous le cacher, j’ai vraiment failli m’endormir au beau milieu de L’embarras du choix, non pas par choix, mais parce que le film est tout simplement trop cucul, pas assez surprenant et les personnages trop lisses. Dommage car il y avait sûrement plus drôle à faire que le résultat final.

Note : 2/10. En bref, une comédie romantique digne d’un mauvais téléfilm de l’après-midi sans aucune originalité.

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