Critique Ciné : Ça : chapitre 2 (2019)

Critique Ciné : Ça : chapitre 2 (2019)

Ça : chapitre 2 // De Andy Muschietti. Avec Bill Skarsgard, James McAvoy et Bill Hader.


La première partie de Ça a toujours été la meilleure. Que cela soit le livre, la mini série adaptée du roman ou encore Ça : chapitre 2 aujourd’hui au cinéma. Si j’aime beaucoup l’univers que Stephen King (qui fait une apparition dans le film) a créé avec ce roman horrifique (et terrifiant), je dois avouer que le Chapitre 2 a toujours été un peu faible. Pourquoi ? En premier lieu car Ça est un peu moins présent et fait moins peur. Tout repose en grande partie dans le premier chapitre sur le fait qu’un clown terrifie des enfants. Au détour de flashbacks ce second volet permet un peu de la superbe lancée dans le premier chapitre. Avec presque trois heures de film, Ça : chapitre 2 tente malgré tout de renouer avec cet univers de façon parfois réussie. Notamment car c’est toujours Andy Muschietti qui est derrière la mise en scène, ce qui permet de garder une certaine cohérence visuelle entre les deux volets. Le seul élément qui gagne vraiment des points par rapport au premier chapitre c’est le côté spectaculaire. Ça : chapitre 2 veut nous en mettre plein la vue et ça fonctionne assez bien de ce point de vue là. Le reste se repose souvent sur la prestation du casting (Bill Hader en tête).

27 ans après la victoire du Club des Ratés sur Grippe-Sou, le sinistre Clown est de retour pour semer la terreur dans les rues de Derry. Désormais adultes, les membres du Club ont tous quitté la petite ville pour faire leur vie. Cependant, lorsqu'on signale de nouvelles disparitions d'enfants, Mike, le seul du groupe à être demeuré sur place, demande aux autres de le rejoindre. Traumatisés par leur expérience du passé, ils doivent maîtriser leurs peurs les plus enfouies pour anéantir Grippe-Sou une bonne fois pour toutes. Mais il leur faudra d'abord affronter le Clown, devenu plus dangereux que jamais…

Côté horreur, Ça : chapitre 2 n’a jamais été le plus efficace. Même en tant que livre. En grande partie car c’est le côté ultra fantastique du récit qui prend le dessus. Mais replonger à Derry, cette ville fictive du Maine que Stephen King a créé pour plusieurs de ses oeuvres est une aubaine qui permet de retrouver rapidement ses marques. Les effets sont là et efficaces, quant au jump-scares ils sont suffisants et pas utilisés à overdose. Ce qui est d’ailleurs plutôt rassurant dans le sens où Ça : chapitre 2 cherche à raconter l’histoire plutôt que de faire dans le sensationnel inutile. Mais derrière, la créature qui est le point le plus fascinant de Ça : chapitre 2 se fait un peu trop absente à mon goût, ce qui permet de se concentrer sur la vie dramatique de chacun des personnages mais des vies souvent inégales et pas très palpitantes. Tout cela est fait pour nous remémorer le club des losers qu’ils étaient dans le chapitre 1, sans véritablement donner aux personnages quelque chose qui nous donnerait envie de les sauver. Dommage que Ça : chapitre 2 n’exploite pas mieux Bill Skarsgard qui est clairement parfait sous les traits de Pennywise. Tout de même, mention spéciale au caméo de Xavier Dolan, qui permet de bousculer la fourmilière des problèmes actuels et actualise donc le récit.

Note : 5.5/10. En bref, moins bon que le chapitre 1 (comme pour le livre d’ailleurs) malgré quelques fulgurances visuelles sympathiques.

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