Critique Ciné : You Should Have Left (2020, Direct to DVD)

Critique Ciné : You Should Have Left (2020, Direct to DVD)

You Should Have Left // De David Koepp. Avec Kevin Bacon, Amanda Seyfried et Avery Tiiu Essex.

 

Il y a vingt ans, David Koepp mettait en scène Kevin Bacon dans le très sympathique Hypnose. Ils se retrouvent des années plus tard dans un registre similaire et ça patauge dans un bouillon tiède du début à la fin. J’ai l’impression que You Should Have Left n’a jamais vraiment été abouti et le scénario ronronne du début à la fin. Pourtant, il y a de très bonnes idées dedans et la première reste Kevin Bacon. Ce dernier, même dans un rôle mineur parvient à apporter un petit truc en plus au film qui permet finalement à You Should Have Left de s’en sortir par moment. Mais le titre du film aurait dû m’informer en avance sur ce que j’aurais dû faire : partir avant qu’il ne soit trop tard. Au fur et à mesure que le film de David Koepp avance il se prend les pieds dans un bouillon de nouilles réchauffées au micro ondes. C’est donc sans surprises et surtout loin du genre horrifique de la maison hanté que j’aime beaucoup. En partant de ce principe de maison hantée, You Should Have Left tente quelque chose : faire de la maison le héros du film. Et c’était le bon point de départ mais l’exécution est ratée.

 

Retiré dans une maison isolée du Pays de Galles avec sa femme et sa fille pour écrire la suite de son plus grand succès, un scénariste perd peu à peu la raison.

 

Ce qui s’apprécie aussi avec You Should Have Left c’est le fait que l’histoire ne cherche pas forcément tous les recoins faciles du genre. Du coup, le pitch assez classique sort dans le film quelques bonnes surprises inattendues. Mais pendant une scène on est sensés suivre la vie tourmentée du héros et on s’ennuie terriblement. Quand on sait que David Koepp a signé des scénarios cultes (Jurassic Park, Snake Eyes, Panic Room) et il se retrouve ici à faire la zumba avec des personnages amorphes dans une ambiance sans saveur. Dans l’esprit des nouilles réchauffées, les personnages sont eux aussi de sacrés éléments narratifs qui ont du mal à faire décoller le reste du récit. Amanda Seyfried cabotine du début à la fin, quitte à devenir une sorte de parodie de genre qui n’a franchement aucun intérêt. Je pensais que You Should Have Left aurait au moins un intérêt mais je n’ai pas réussi à trouver quoi que ce soit de réellement bon dans cette aventure. 

 

Note : 1/10. En bref, les retrouvailles de David Koepp et Kevin Bacon ressemblent à un plat de nouilles déshydratées au micro ondes. 

Disponible en France depuis le 21 octobre 2020 en DVD

 

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