Critique Ciné : Monster Hunter (2021, VOD)

Critique Ciné : Monster Hunter (2021, VOD)

Monster Hunter // De Paul W.S. Anderson. Avec Milla Jovovich, Ron Perlman et Tony Jaa.

 

Ce que je peux aimer Paul W.S. Anderson. Ce dernier sait faire quelque chose avec 60 millions de dollars. On voit où tout le budget du film est passé : dans les effets spéciaux. Adapté du célèbre jeu vidéo, Monster Hunter est tout ce dont 2021 avait besoin en termes de blockbuster : pas de sous texte barbant sur la destruction écologique de notre planète, juste des monstres et des scènes d’action qui s’enchainent à la vitesse de l’éclair. Le réalisateur dirige une fois de plus sa partenaire dans la vie : Milla Jovovich et cette dernière continue d’être une sacrée star de films d’action. Le film n’a pas besoin de développer énormément les personnages étant donné que tout ce dont on a besoin de savoir est déjà dans le film. Notre héroïne est donc propulsée par une tornade interdimensionnelle dans un autre monde où de sacrés monstres vivent. Pour une fois que l’on a un film qui fait quelque chose de bien avec des araignées géantes (notamment), ça fait plaisir à voir. Monster Hunter va dans tous les sens mais garder une ligne de conduite efficace car tout ce qui est fait permet de faire avancer le film sans que l’on ne s’en rende réellement compte. On ne s’ennuie jamais alors que l’on sent cette inspiration bienvenue des années 80 qui rend le tout d’autant plus amusant et divertissant.

 

Notre monde en cache un autre, dominé par de puissants et dangereux monstres. Lorsque le Lieutenant Artemis et son unité d’élite traversent un portail qui les transporte dans cet univers parallèle, ils subissent le choc de leur vie. Au cours d’une tentative désespérée pour rentrer chez elle, l’intrépide lieutenant rencontre un chasseur mystérieux, qui a survécu dans ce monde hostile grâce à ses aptitudes uniques. Faisant face à de terrifiantes et incessantes attaques de monstres, ces guerriers vont devoir faire équipe pour se défendre et espérer trouver un moyen de retourner chez eux.

 

Paul W.S. Anderson n’aime pas que l’on s’ennuie et il l’avait déjà démontré dans tous ses Resident Evil. Il réitère ici avec tous ces plaisirs visuels que les effets spéciaux peuvent nous offrir. Le film se moque des archétypes du genre et parvient alors à les utiliser intelligemment afin de ne jamais nous ennuyer. Artemis et Hunter, dont la relation prend une grande place du récit, a son intérêt dans la façon dont ils communiquent et fabriquent tout un tas de trucs afin de chasser du monstre. Paul W.S. Anderson parvient à faire des films efficaces mais je trouve dommage que peu de réalisateurs fassent comme lui. On a besoin de ces films amusants qui nous offre des références et qui s’éclatent sans se prendre la tête pour nous parler d’écologie ou d’autres problèmes qu’il y a sur notre planète. Et puis le casting est bon. Le dernier acte avec Ron Perlman qui débarque une touffe sur la tête dans le rôle d’une sorte d’aborigène c’est quand même un sacré truc qui mérite vraiment d’être vu. Les dialogues ne sont pas exceptionnels mais ce n’était pas le but, le but était de délivrer ce que W.S. Anderson sait faire : utiliser tous les décors qu’il met en place comme n’importe quel autre réalisateur.

 

Note : 8/10. En bref, un film d’action qui ne cherche pas à faire réfléchir son spectateur mais lui offrir un divertissement fun où les effets spéciaux sont réussis. Donnez-nous une suite !

Disponible le 28 avril 2021 en VOD

 

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