Debris // Saison 1. Episode 5. Earthshine.

Après un épisode précédent chargé en émotions mais assez léger sur les développements, « Earthshine » est un peu plus palpitant et me rappelle alors un peu plus l’influence claire de Fringe sur la série. L’arrivée de Sebastian Roché dans la série ne fait que renforcer les liens que Debris cherche à entretenir avec la narration de Fringe. Ce dernier incarnait Thomas Jerome Newton dans Fringe lié à ces histoires de métamorphes. En tout cas, d’un point de vue purement narratif c’est le premier épisode de Debris qui m’a donné cette impression de retrouver Fringe et le grand fan de cette dernière que je suis a forcément apprécié le résultat. Tracy Bellomo (Dollhouse) nous plonge dans une aventure menée tambour battant tout au long de l’épisode, sans trop de temps morts qui font parfois l’échec de cette série. Les choses évoluent donc assez rapidement dans cet épisode, ce qui permet de changer un peu la dynamique employée par les quatre épisodes précédents.

Alors que l’écriture semble plus fluide, les personnages sont eux aussi développés. On en découvre un peu plus sur Finola et notamment ses traumatismes grâce à des révélations sur elle. Tout cela permet de capitaliser sur ce qui avait déjà été introduit dans les épisodes précédents avec elle (et notamment le précédent). L’épisode se concentre donc sur Finola, au détriment (ou presque) de Bryan. J’ai encore un peu de mal à voir où est-ce que la série veut aller avec eux mais la dynamique a le mérite d’évoluer et de devenir un brin plus palpitante que ce que l’on avait pu voir dans la série jusqu’à présent. Le trafic de débris et tout ce que cela peut amener comme scènes d’action a son efficacité. On apprend dans cet épisode que les débris ont des pouvoirs qui peuvent être décuplés et améliorés ce qui rend toute cette histoire un brin plus palpitante et grande que celle présentée au début.

En étant un peu plus explicite sur ce qui se passe avec les débris et les organisations criminelles qui en font un business, Debris devient indéniablement plus intéressante et intrigante. Les personnages gagnent eux aussi en épaisseur et je pense à Finola. J.H Wyman s’inspire de plus en plus de Fringe et cet épisode m’a eu de cesse de me rappeler la série sur laquelle il a travaillé pendant cinq ans. Même les développements personnels de Finola ne sont pas sans faire échos à ceux d’Olivia Dunham dans la série de J.J. Abrams. Si la série pouvait poursuivre cette évolution là, alors je pense qu’elle pourrait enfin démontrer toute l’étendue de son potentiel.

Note : 7/10. En bref, clairement inspiré par Fringe (avec en bonus Sebastien Roché en caméo), cet épisode permet de prolonger un peu plus dans la mythologie de la série.

Prochainement sur TF1