La Brea // Saison 1. Episode 7. The Storm.

Tout est donc lié à l’enfance de Gavin ? Ou en tout cas son passé ? Je dois avouer que c’est une révélation qui tombe un peu à plat et rend le récit encore moins crédible. « The Storm » a beau se concentrer sur une tempête et donc les effets spéciaux dégueulasses. Quoique cette fois-ci le problème vient surtout des décors. Plus je regarde La Brea et plus j’ai l’impression de regarder une série provenant de Syfy. On sent le manque cruel de moyens mis dans la série afin de lui donner de la valeur et de l’ambition. La justice est quelque chose de difficile à faire appliquer dans un monde où il n’y a plus de lois. Des survivants sont donc énervés contre Eve et Marybeth et veulent que justice soit faite. L’histoire de la mort de Diana, bien qu’accidentelle, fait donc bouger un peu le groupe. Mais une fois de plus La Brea choisit un schéma bien trop simpliste pour réellement apporter quoi que ce soit au récit. On se retrouve donc avec des personnages pas toujours brillants qui font des choses ennuyeuses. Et dès que la série plonge les personnages dans cette tempête, le décor de La Brea commence à faire énormément défaut à celle-ci.

Là où une série comme Lost savait créer quelque chose d’immense visuellement, La Brea n’arrive à rien du tout. J’ai comme l’impression que les producteurs n’ont jamais voulu faire de gros chèques et ont laissé les équipes de La Brea avec des décors digne d’une petite série du câble américain (en l’occurence Syfy qui appartient au même groupe). Même Manifest avait plus d’ambition. Les lieux étaient multiples (et le sont toujours) et on sentait que les producteurs avaient confiance. La Brea n’inspire probablement pas confiance à cause des échecs cuisants que les séries de ce genre là (le Lost-like comme on aime bien les appeler dans le monde des séries) sont légions. Si les simagrées de chacun permettent de développer par moment quelque chose, La Brea a du mal à nous offrir des surprises dignes de ce nom.

La tempête est donc une énième excuse pour faire un épisode soit-disant original, sans vraiment l’être. Le schéma répète ce que l’on a déjà vu avec les monstres préhistoriques et le problème avec La Brea c’est qu’elle n’arrive pas à se dépatouiller de tout ça. Côté Los Angeles, Gavin comprend que son destin à lui est lié à tout ça. Si cela pouvait être amusant au premier abord, je ne vois pas vraiment ce que cela apporte réellement. On sent le récit stagner, dans l’attente probable de faire des révélations une fois la première partie de la saison terminée…

Note : 4.5/10. En bref, La Brea me rappelle par moment la première saison ratée de Revolution avant que cette dernière ne devienne réellement intéressante en saison 2. En espérant que La Brea devienne plus intéressante plus rapidement.

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